lundi 10 mars 2008

Les planeurs en Allemagne

Je profite d'un déplacement professionnel à Frankfort pour aller visiter quelques clubs allemands. Après avoir reçu quelques recommandations, j'établis mon planning de la façon suivante :

- Direction Wasserkuppe, où je pourrais faire visiter le musée du planeur si la météo est mauvaise.
- Puis, suivant le temps (horaire et météo), direction Zellhausen.
- Retour à l'hôtel.

Je pars un peu plus tard que prévu le matin. J'arrive à Wasserkuppe aux alentours de 13h00. Le ciel est très (trop) nuageux. A ma surprise, il y a beaucoup de monde. Mais malheureusement, ni avion, ni planeur. Je fais quand même un tour à pied et j'entame la discussion avec deux personnes qui se tiennent près du club-house des planeurs.
Je pousse un soupir de soulagement lorsque l'un deux me répond "yes" à ma fameuse question "Sprachen sie English?". Je discute un peu de planeurs avec cette personne. Ils sont plutôt bien nanti côté machine: ASW27, ASW28, ASW23, Duo-Discuss et d'autres encore!!!
J'apprends aussi que l'usine Alexander Schleicher est tout à côté :)
Je me dirige par la suite au musée. Un vrai régal pour les amateurs de planeurs. Les modèles d'expositions sont principalement des vieux planeurs (qui voudrait mettre son ASG29 en expo dans un musée!). Il y a les toutes premières machines volantes, beaucoup de bois et toiles et quelques plastiques, dont un prototype d’ASW-12.
Les murs sont recouverts d'explication (en allemand), avec pleins de schémas/dessins. Il y a une partie réservée aux instruments, voici un exemple de ce que l'on peut y trouver.

Au milieu, c'est le vario !!! Trop fort, non?

Je sors du musée et pars à la recherche de l'usine AS. Je tourne un peu en rond avant de finalement demander mon chemin (en allemand s'il vous plait) pour l'usine. J'arrive finalement à l'usine. Elle est bien entendu fermée mais voilà ce que l'on peut voir là-bas.

Dommage que je n'ai ni d'attache remorque sur la Mercedes A de location, ni mon chéquier :) Quoique pour le chéquier c'est peut-être tant mieux :P
Après cette brève pause, direction Zellhausen. La météo n'est pas meilleure, mais cela ne me fait faire qu'un tout petit détour... ;)

J'arrive à Zellhausen, et je vois quelques planeurs de sortis. Il ne semble pas y avoir d'activités en l'air mais au moins il y a du monde. Je rencontre un monsieur qui lui aussi parle anglais. Je lui pose pleins de questions auxquelles il me répond : quelles sont les machines du club, combien de membres, prix de l'adhésion. Et alors là, attachez-vos tuques !!!!
Voici le parcours classique d'un apprenti pilote:
Pour l'entrainement : ASK21
Pour le solo/pré-licence: ASK23
Post solo : LS4
Perfectionnement : LS8-18
Et la cerise sur le gâteau, coût de l'adhésion : 500 euros. Cout des vols : 0 euro!!! Et ce n'est pas une erreur de frappe, une fois l'adhésion payée, il n'y a plus une cent qui sort de leur poche. Sauf s'ils veulent se faire remorquer. 500 euros !!!! Je n'en reviens toujours pas. Ca me donne presque envie de déménager en Allemagne!!!

Je demande si je peux faire un tour du propriétaire. Les machines ne sont pas montées, mais ils font de l'entretien, ce qui me permet de jeter un oeil. Au milieu du hangar, je vois ceci:

Pas mal comme tour de contrôle mobile!!!

Et voilà, c'est la fin de la visite : direction l'hôtel!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est Alexander Schleicher, pas Schweizer!

Va te faire donner une ride de Schweizer, tu verras la difference ;)

Ybuqc a dit…

Oups...
Moi qui pensait qu'un Schweizer 2-22 c'était la même chose qu'un ASW-22 :D :D
Quand tu veux pour la ride de Schweizer !!!

Jean a dit…

Je ne sais pas si c'est encore le cas, mais à Wasserkuppe, on avait deux Ultravia Pélican, des ultralégers québécois (Ultravia a malheureusement fait faillite en bouffant sa chemise en faisant l'erreur de tenter de faire certifier le Pélican). Un des deux Pélican avait un Rotax 912S - et il pouvait remorquer un Duo Discus avec deux personnes à bord, et l'autre un trois-cylindres turbo de Smart.

Le Pélican 912S donnait des perfos en remorqué supérieures à celles d'un C150/150, avec une consommation d'au moins 40 % inférieure, et un niveau sonore pour calmer les culs-terreux du rang 7.

Pour le Schweizer, tu ne pourras jamais devenir un authentique vélivole nord-américain si tu n'as pas au moins une fois volé sur un tel engin. Le vol doit comprendre une glissade sur l'aile pour te faire vibrer le cœur (et le reste du corps).