Voilà maintenant deux semaines que je n'ai pas volé :(
Une météo réticente et une nouvelle maison : cela fait un bon mélange pour rester cloué au sol.
Je trouve que cela commence à faire vraiment long...
lundi 27 juillet 2009
lundi 13 juillet 2009
Vol #119 : Images
Et voici deux photos prises par Guy juste avant mon "faux"-départ!
Petit extrait d'un post que j'ai mis sur le forum du club :
Petit extrait d'un post que j'ai mis sur le forum du club :
Session de remerciements:
- merci à Jean pour avoir validé la saisie de l'épreuve;
- merci aux pilotes présents hier pour leur encouragements et leurs félicitations;
- merci à JF pour l'aide au second départ;
- merci à Alain pour le passage ;) ;
- merci aux instructeurs de nous transmettre votre savoir qui nous permettra plus tard de nous "évader" en l'air. Mon "succès" est aussi le vôtre;
- merci aux circuiteurs qui me donne envie de les rattraper;
- un merci tout spécial à Maxime qui était sur le point de ranger le remorqueur et qui a bien voulu prolonger un peu pour me permettre de repartir après mon premier "faux-départ". Il avait déjà serré le câble mais il n'a pas rechigner pour tout ressortir. Alors merci à toi Maxime, ce second départ m'a permis de faire mon plus beau vol à date!
- pas merci au Colibri qui a flanché :(
Yannick, apprenti-pilote heureux, qui a du mal à se concentrer au travail, pensant encore à son premier "circuit"!
jeudi 9 juillet 2009
Vol #120 : Tentative 50km FAI prise 2
Après ce premier vol infructueux, je parviens à attraper Maxime le remorqueur du jour, juste avant qu'il ne range l'avion. Il avait déjà même rangé le câble, je l'aide à le préparer. Je demande à JF qui vient de rentrer en Grob s'il peut m'aider au départ, ce qu'il fera sans problème.
Je m'installe donc à nouveau pour le départ. Je regarde l'heure : il est déjà 14:00 et je ne suis toujours pas en l'air. Je regarde les nuages l'air soucieux. Il ne faut pas que je traîne, je vais certainement avoir une moyenne inférieure à 50km/h, je vise les 35, avec 103 kilomètres à faire, cela va me prendre pas loin de 3h. Ce qui m'amène à 17:00, et la journée risque de toucher à sa fin...
Je me dis que je vais prendre le départ et que si je n'avance pas assez vite et que les conditions se dégradent trop, je pourrais faire demi-tour.
Le décollage se passe bien même si j'échappe mon aile droite, je récupère bien. Je large à 2700 pieds pensant être dans un thermique : l'avion a fait un bond en hauteur et le vario se colle à +5m/s alors que le reste du remorqué il était proche de +3m/s. Je tourne, et comme de bien entendu, il n'y a rien.
Je me dirige vers St Liboire où se trouve un nuage accueillant. Je trouve de quoi me monter de 2400 à 2700 et je me dirige vers le départ. Il y a un beau nuage sur le trajet, tout proche du départ. Je passe la ligne et prends le thermique qui se trouve juste là. Je quitte le thermique à un peu plus de 4500 pieds. Je profite d'une rue de nuages (sans nuages :P )pour arriver à Sanair à 3500 pieds. Je passe le point de virage mais je n'entends pas le Colibri (logger officiel) "bipper" pour signifier que le point est valide. Je fais donc demi-tour en perdant au passage presque 300 pieds : et oui, à tourner dans le négatif, ça chute! Finalement, j'entends les bips et je continue. Pour ce vol, je vais essayer de ne pas descendre en dessous de 3000 pieds. Les thermiques y sont beaucoup plus faibles.
Je pars un peu plus au nord car les nuages me semblent meilleurs. Je trouve un bon thermique (+3.5kts intégré) qui me remonte de 1000 pieds, jusqu'à 4500. Je suis toujours local du terrain donc pas de pression. Quelques tours au-dessus de St Liboire mais rien de convaincant. Je peux toujours faire demi-tour pour rentrer au terrain. Je quitte St Liboire à 4300 pieds pour un premier plané. Ce dernier me semble durer une éternité. C'est lors de ce plané que je vais quitter le local. Je passe mon temps à me demander si je continue où si je fais demi-tour... Je consulte ma carte. Je suis toujours dans mon cône local, ce que me confirme le PDA.
Ca descend et je ne trouve toujours rien. Je commence à scruter le sol pour les champs. Je vais deux tours dans du 0+, je suis maintenant à 3400 pieds, proche de la limite inférieure que je m'étais fixée. Je reprends la direction de Drummondville pour trouver une bonne pompe qui me remonte jusqu'à 4800 pieds.
Cette fois-ci c'est certain, je ne fais pas demi-tour. Je suis entre les deux, ni local du terrain ni de Drummondville. Je me dis que je vais bien trouver de quoi en chemin ;) Je consulte ma carte lors des transitions, je reconnais Upton et j'essaie de mémoriser les noms des villages que je survole.
Je pense avoir trouver quelque chose mais je ne parviens pas à le centrer :( Je continue donc suivant les nuages en direction de Drummondville. J'aperçois alors un gros village, je consulte ma carte et oh joie, c'est Drummondville :) Je devine même la piste!
Je suis à 3000 pieds et à peine local de Drummondville. Je trouve un petit thermique qui me monte de 400 pieds. Je profite du thermique pour regarder ce qui m'attend sur le chemin du retour. Ce n'est pas très joyeux : un gros trou bleu entre ma position actuelle et CSS4 :( Par contre, il y a de beaux nuages en passant un peu plus au sud. A réfléchir...
Je suis maintenant local du terrain de Drummondville. Je règle la seconde fréquence radio sur 122.8 pour ne pas avoir à le faire si je dois me poser sur le terrain. Je serais déjà bien assez "stressé" pour avoir à jouer avec les réglages de la radio!
J'entends Alain et Richard qui sont aussi dans le coin de Drummondville, mais beaucoup plus haut! Je m'accroche à un thermique faiblard qui deviendra meilleur et me montera jusqu'à 5300 pieds, mon point haut du vol.
Petit fait cocasse, pendant que je thermique, Alain et Richard me demandent ma position. Je m'annonce à x kilomètres du terrain de Drummondville à 4000 pieds. Jean L. me demande alors d'être plus précis, en me donnant des points de référence. Je lui réponds alors plus précisément. Bien sur, cela me fait perdre mon thermique, enfin pas complètement mais lorsque l'on regarde la trace du vol, on voit clairement un "loupé" dans ce thermique :) Et oui, je ne suis pas encore complètement multi-tâches :D
Ce point haut me permet de souffler un peu, je pars virer Drummondville. Le Colibri ne "bip" pas lors de mon premier virage, j'en fait donc un second mais avec le même résultat. Dommage, mais je ne vais pas passer mon temps à tourner au-dessus du terrain... J'annonce ma position. Richard me félicite à la radio, je lui dis que je suis encore loin d'avoir terminé ;)
Je suis donc direction la "maison", cela fait "bizarre" de ne pas voir son point d'arrivée!
Je passe sous le nuage de mon dernier thermique en m'en allant vers "la maison". Je navigue de nuage en nuage sans rien trouver. Finalement, j'aperçois Jean L. qui thermique un peu plus au sud-ouest de moi. Je me dirige sous son nuage et remonte jusqu'à 4500 pieds. Jean L. a quitté un peu plus haut que moi et c'est annoncé en plané final : je travaille en finesse 20, il manque encore quelques centaines de pieds pour pouvoir faire de même ;)
Pendant ma transition, je regarde mon calcul de plané final sur mon PDA et je vois l'altitude requise diminuer tranquillement, ce qui est bon signe :) Cela veut dire que je transite à une finesse meilleure que celle des calculs (20). Le PDA me dit finalement que je rentre. Je confirme le tout avec ma carte et oui, j'ai le même résultat :) Un gros soupir de soulagement. La vache n'est pas pour aujourd'hui ;)
Je m'arrête dans un petit thermique, juste pour augmenter ma zone de confort!
J'arrive finalement vertical de CSS4 à un petit peu plus de 2000 pieds, soit près de 700 pieds en extra. Je trouve un thermique qui me monte jusqu'à 2800 pieds, je vais donc continuer mon vol, histoire d'engranger un peu plus de points sur OLC.
Finalement, je réussi à retourner jusqu'à Sanair où Alain viendra me rejoindre. Qu'il est beau son planeur en thermique! Je ferais un point bas à 1500 pieds mais juste avant de rejoindre le vent arrière je trouve de quoi me remonter. Cette fin de vol est vraiment pour me faire plaisir. Les thermiques sont plus faibles. Je vais finalement me poser. Et un deuxième atterrissage deux points aujourd'hui! De quoi bien terminer le vol :)
Les commentaires suivront dans un autre post, celui-ci est déjà bien trop long.
Fichier vol 120 : IGC, OLC.
Je m'installe donc à nouveau pour le départ. Je regarde l'heure : il est déjà 14:00 et je ne suis toujours pas en l'air. Je regarde les nuages l'air soucieux. Il ne faut pas que je traîne, je vais certainement avoir une moyenne inférieure à 50km/h, je vise les 35, avec 103 kilomètres à faire, cela va me prendre pas loin de 3h. Ce qui m'amène à 17:00, et la journée risque de toucher à sa fin...
Je me dis que je vais prendre le départ et que si je n'avance pas assez vite et que les conditions se dégradent trop, je pourrais faire demi-tour.
Le décollage se passe bien même si j'échappe mon aile droite, je récupère bien. Je large à 2700 pieds pensant être dans un thermique : l'avion a fait un bond en hauteur et le vario se colle à +5m/s alors que le reste du remorqué il était proche de +3m/s. Je tourne, et comme de bien entendu, il n'y a rien.
Je me dirige vers St Liboire où se trouve un nuage accueillant. Je trouve de quoi me monter de 2400 à 2700 et je me dirige vers le départ. Il y a un beau nuage sur le trajet, tout proche du départ. Je passe la ligne et prends le thermique qui se trouve juste là. Je quitte le thermique à un peu plus de 4500 pieds. Je profite d'une rue de nuages (sans nuages :P )pour arriver à Sanair à 3500 pieds. Je passe le point de virage mais je n'entends pas le Colibri (logger officiel) "bipper" pour signifier que le point est valide. Je fais donc demi-tour en perdant au passage presque 300 pieds : et oui, à tourner dans le négatif, ça chute! Finalement, j'entends les bips et je continue. Pour ce vol, je vais essayer de ne pas descendre en dessous de 3000 pieds. Les thermiques y sont beaucoup plus faibles.
Je pars un peu plus au nord car les nuages me semblent meilleurs. Je trouve un bon thermique (+3.5kts intégré) qui me remonte de 1000 pieds, jusqu'à 4500. Je suis toujours local du terrain donc pas de pression. Quelques tours au-dessus de St Liboire mais rien de convaincant. Je peux toujours faire demi-tour pour rentrer au terrain. Je quitte St Liboire à 4300 pieds pour un premier plané. Ce dernier me semble durer une éternité. C'est lors de ce plané que je vais quitter le local. Je passe mon temps à me demander si je continue où si je fais demi-tour... Je consulte ma carte. Je suis toujours dans mon cône local, ce que me confirme le PDA.
Ca descend et je ne trouve toujours rien. Je commence à scruter le sol pour les champs. Je vais deux tours dans du 0+, je suis maintenant à 3400 pieds, proche de la limite inférieure que je m'étais fixée. Je reprends la direction de Drummondville pour trouver une bonne pompe qui me remonte jusqu'à 4800 pieds.
Cette fois-ci c'est certain, je ne fais pas demi-tour. Je suis entre les deux, ni local du terrain ni de Drummondville. Je me dis que je vais bien trouver de quoi en chemin ;) Je consulte ma carte lors des transitions, je reconnais Upton et j'essaie de mémoriser les noms des villages que je survole.
Je pense avoir trouver quelque chose mais je ne parviens pas à le centrer :( Je continue donc suivant les nuages en direction de Drummondville. J'aperçois alors un gros village, je consulte ma carte et oh joie, c'est Drummondville :) Je devine même la piste!
Je suis à 3000 pieds et à peine local de Drummondville. Je trouve un petit thermique qui me monte de 400 pieds. Je profite du thermique pour regarder ce qui m'attend sur le chemin du retour. Ce n'est pas très joyeux : un gros trou bleu entre ma position actuelle et CSS4 :( Par contre, il y a de beaux nuages en passant un peu plus au sud. A réfléchir...
Je suis maintenant local du terrain de Drummondville. Je règle la seconde fréquence radio sur 122.8 pour ne pas avoir à le faire si je dois me poser sur le terrain. Je serais déjà bien assez "stressé" pour avoir à jouer avec les réglages de la radio!
J'entends Alain et Richard qui sont aussi dans le coin de Drummondville, mais beaucoup plus haut! Je m'accroche à un thermique faiblard qui deviendra meilleur et me montera jusqu'à 5300 pieds, mon point haut du vol.
Petit fait cocasse, pendant que je thermique, Alain et Richard me demandent ma position. Je m'annonce à x kilomètres du terrain de Drummondville à 4000 pieds. Jean L. me demande alors d'être plus précis, en me donnant des points de référence. Je lui réponds alors plus précisément. Bien sur, cela me fait perdre mon thermique, enfin pas complètement mais lorsque l'on regarde la trace du vol, on voit clairement un "loupé" dans ce thermique :) Et oui, je ne suis pas encore complètement multi-tâches :D
Ce point haut me permet de souffler un peu, je pars virer Drummondville. Le Colibri ne "bip" pas lors de mon premier virage, j'en fait donc un second mais avec le même résultat. Dommage, mais je ne vais pas passer mon temps à tourner au-dessus du terrain... J'annonce ma position. Richard me félicite à la radio, je lui dis que je suis encore loin d'avoir terminé ;)
Je suis donc direction la "maison", cela fait "bizarre" de ne pas voir son point d'arrivée!
Je passe sous le nuage de mon dernier thermique en m'en allant vers "la maison". Je navigue de nuage en nuage sans rien trouver. Finalement, j'aperçois Jean L. qui thermique un peu plus au sud-ouest de moi. Je me dirige sous son nuage et remonte jusqu'à 4500 pieds. Jean L. a quitté un peu plus haut que moi et c'est annoncé en plané final : je travaille en finesse 20, il manque encore quelques centaines de pieds pour pouvoir faire de même ;)
Pendant ma transition, je regarde mon calcul de plané final sur mon PDA et je vois l'altitude requise diminuer tranquillement, ce qui est bon signe :) Cela veut dire que je transite à une finesse meilleure que celle des calculs (20). Le PDA me dit finalement que je rentre. Je confirme le tout avec ma carte et oui, j'ai le même résultat :) Un gros soupir de soulagement. La vache n'est pas pour aujourd'hui ;)
Je m'arrête dans un petit thermique, juste pour augmenter ma zone de confort!
J'arrive finalement vertical de CSS4 à un petit peu plus de 2000 pieds, soit près de 700 pieds en extra. Je trouve un thermique qui me monte jusqu'à 2800 pieds, je vais donc continuer mon vol, histoire d'engranger un peu plus de points sur OLC.
Finalement, je réussi à retourner jusqu'à Sanair où Alain viendra me rejoindre. Qu'il est beau son planeur en thermique! Je ferais un point bas à 1500 pieds mais juste avant de rejoindre le vent arrière je trouve de quoi me remonter. Cette fin de vol est vraiment pour me faire plaisir. Les thermiques sont plus faibles. Je vais finalement me poser. Et un deuxième atterrissage deux points aujourd'hui! De quoi bien terminer le vol :)
Les commentaires suivront dans un autre post, celui-ci est déjà bien trop long.
Fichier vol 120 : IGC, OLC.
Vol #119 : Tentative 50km FAI
Les prévisions météo sont bonnes pour ce jeudi. J'en profite pour prendre une journée de congé et me rendre au terrain.
J'arrive vers 9h45. Alain et Richard sont déjà sur place, ils montent CZ le planeur d'Alain. Nous avons un peu de misère avec le planeur d'Alain mais finalement tout rentre comme il faut ;)
La mise en place des machines s'effectuent tranquillement, nous ne sommes pas nombreux 4-5 et tout le monde s'entraide. Je profite d'un moment de calme pour aller programmer le Colibri sur le PC du club. J'ai plusieurs épreuves pour faire mon 50km FAI. Pour aujourd'hui je choisis un Sanair-Drummondville. Après plusieurs essais infructueux, le Colibri est fin prêt. L'épreuve sera CSS4 - Sanair - Drummondville AP - CSS4. Jean qui est OO (Observateur Officiel) vérifie le circuit et tout est en ordre. J'installe une batterie supplémentaire pour mon PDA, j'en profiterai pour tester mon bricolage.
Nous mettons les planeurs en piste vers 12h00. Voici les pilotes chanceux qui sont au terrain (et qui vont voler) :
Je décolle à 12h46. RAS au décollage, je largue à 2800, je passe la ligne de départ à 2500 pieds et je me dirige vers Sanair. Je ne trouve rien qui vaille et je suis déjà bas. Je suis limite local du terrain et ce, après seulement 20 minutes de vol. Juste après m'être décidé à faire demi-tour, je trouve un thermique qui me remonte à 3000 pieds. Je peux alors continuer en direction de Sanair. En chemin, je me refais une santé jusqu'à 4000 pieds. Je vire Sanair et prends la direction du prochain nuage. Je ne trouve rien. Je prends le cap de Drummondville en essayant d'aller sous les nuages, toujours rien. Je descends inexorablement :(
Je maintenant tout juste du terrain alors je décide de faire demi-tour, je n'ai absolument rien trouvé. Je ne me fais pas à l'idée de me poser alors que j'entends à la radio Alain et Richard qui s'annoncent à plus de 5000 pieds vers Sutton! Finalement l'altitude aura raison de ma décision et je vais me poser !!!
Quel échec pour cette première tentative de 50km. Je me pose un peu (beaucoup) frustré, tellement que j'en oublie les conseils de Gabriel qui m'avait dit de ne pas me poser avec la poignée de spoilers complètement en butée arrière :( Par contre, je fais un beau "2 points".
Ce vol écourté me ramène aussi sur terre (au sens figuré). J'étais parti la fleur au fusil, prenant quasiment pour acquis les 50km. Cela m'a montré que j'avais encore pas mal de progrès à faire : comme mieux analyser la situation météo avant de foncer tête baissée!
Bref, une bonne petite claque qui remet les idées en place. Mais je ne m'avoue pas encore vaincu. Je préviens le remorqueur que je vais repartir...
A suivre ;)
Fichier vol 119 : IGC, OLC.
J'arrive vers 9h45. Alain et Richard sont déjà sur place, ils montent CZ le planeur d'Alain. Nous avons un peu de misère avec le planeur d'Alain mais finalement tout rentre comme il faut ;)
La mise en place des machines s'effectuent tranquillement, nous ne sommes pas nombreux 4-5 et tout le monde s'entraide. Je profite d'un moment de calme pour aller programmer le Colibri sur le PC du club. J'ai plusieurs épreuves pour faire mon 50km FAI. Pour aujourd'hui je choisis un Sanair-Drummondville. Après plusieurs essais infructueux, le Colibri est fin prêt. L'épreuve sera CSS4 - Sanair - Drummondville AP - CSS4. Jean qui est OO (Observateur Officiel) vérifie le circuit et tout est en ordre. J'installe une batterie supplémentaire pour mon PDA, j'en profiterai pour tester mon bricolage.
Nous mettons les planeurs en piste vers 12h00. Voici les pilotes chanceux qui sont au terrain (et qui vont voler) :
- Alain : CZ Glasflügel 304CZ/17,4m;
- Richard : KM Pik20B;
- Jean L. : BM Pik20B;
- Guy C. : Taurus;
- et moi: JG Jantar Std.
Je décolle à 12h46. RAS au décollage, je largue à 2800, je passe la ligne de départ à 2500 pieds et je me dirige vers Sanair. Je ne trouve rien qui vaille et je suis déjà bas. Je suis limite local du terrain et ce, après seulement 20 minutes de vol. Juste après m'être décidé à faire demi-tour, je trouve un thermique qui me remonte à 3000 pieds. Je peux alors continuer en direction de Sanair. En chemin, je me refais une santé jusqu'à 4000 pieds. Je vire Sanair et prends la direction du prochain nuage. Je ne trouve rien. Je prends le cap de Drummondville en essayant d'aller sous les nuages, toujours rien. Je descends inexorablement :(
Je maintenant tout juste du terrain alors je décide de faire demi-tour, je n'ai absolument rien trouvé. Je ne me fais pas à l'idée de me poser alors que j'entends à la radio Alain et Richard qui s'annoncent à plus de 5000 pieds vers Sutton! Finalement l'altitude aura raison de ma décision et je vais me poser !!!
Quel échec pour cette première tentative de 50km. Je me pose un peu (beaucoup) frustré, tellement que j'en oublie les conseils de Gabriel qui m'avait dit de ne pas me poser avec la poignée de spoilers complètement en butée arrière :( Par contre, je fais un beau "2 points".
Ce vol écourté me ramène aussi sur terre (au sens figuré). J'étais parti la fleur au fusil, prenant quasiment pour acquis les 50km. Cela m'a montré que j'avais encore pas mal de progrès à faire : comme mieux analyser la situation météo avant de foncer tête baissée!
Bref, une bonne petite claque qui remet les idées en place. Mais je ne m'avoue pas encore vaincu. Je préviens le remorqueur que je vais repartir...
A suivre ;)
Fichier vol 119 : IGC, OLC.
dimanche 5 juillet 2009
Vol #118: Ça en prend des grosses!
Sous ce titre sarcastique, ce trouve une vérité que j'ai pu tester lors de ce vol ;)
Comme je l'avais précédemment mentionné, j'ai maintenant l'autorisation de partir faire des vols campagne/voyage. Après mon cours sur le Grob, je constate que le Jantar n'est toujours pas monté. Laurent n'est pas là, il fait un vol de familiarisation. Je continue donc de préparer le Pilatus. Avec l'aide de Pierre-Alexandre, je le descends et le nettoie, histoire de gagner quelques points de finesse supplémentaires :P
Au moment de me mettre en piste, je croise Laurent. Je lui demande s'il prend toujours le Jantar et sa réponse est négative. Je change donc d'idée et me décide donc de prendre le Jantar plutôt que le Pilatus. Le montage se fait avec l'aide de Laurent et de PA. J'ai encore quelques problèmes d'organisation mais cela avance quand même bien. Ce matin j'ai aussi testé mon montage pour alimenter mon PDA via la batterie du planeur. Le seul problème est que j'ai laissé le PDA chez moi :( Heureusement, j'ai ma bonne carte.
Je mets le planeur en piste vers 13:45, une fois la ruée des plastiques passée. Pour ce vol, j'ai pris le parachute et comble du bonheur, je suis super bien installé avec dans le Jantar! J'ai aussi pris le Colibri du club pour pouvoir logger mon vol.
Me voilà bien installé dans UJG. Le remorqueur arrive, câble attaché, trafic, tout est ok. Le câble est tendu et le remorqueur met les gaz. Au même moment, j'entends des cris provenant de la "boite de vol" avec des personnes qui ont les bras en l'air. Ni une, ni deux, je largue. Le remorqueur décolle seul devant moi. On me recule et je vois le Pégase me passer au dessus de la tête pour se poser! Je n'ai entendu aucune annonce radio et lors de mes vérifications pour le trafic, je n'ai rien vu. Idem pour mon coureur d'aile, qui me confirme n'avoir jamais vu le planeur.
Le soir, sur le trajet de retour je discute de l'incident avec Gabriel. Pas facile de savoir quelle décision était la bonne. En effet, nous aurions eu le temps de décoller mais est-ce que cela n'aurait pas déranger le Pégase? Pour ma part, si c'était à refaire, je larguerai de nouveau. Et si cela avait été ma roue de queue que j'avais oublié ou tout autre chose qui aurait pu nuire au pilotage du planeur. Par contre, si le remorqueur n'avait pas décollé, il aurait fait un parfait obstacle pour le Pégase en finale. Et si dans la confusion le remorqueur avait fait demi-tour, augmentant par là-même la difficulté de prise de décision pour le Pégase en finale...? Bref, cela fait vraiment réfléchir!
De retour au vol en Jantar. Le remorqueur revient et me voilà prêt à décoller à nouveau. Tout se passe bien, le décollage est bon, je suis doux sur les contrôles lors du remorquage et j'essaie de minimiser les actions pour avoir un vol le plus fluide possible. Le remorqueur m'emmène en direction d'une rue de nuage. Je largue à 3000 pieds et me dirige sous les nuages. Je n'y trouve malheureusement rien de bien convaincant. Je me dirige alors vers St Hyacinthe. Merci au Jantar de ne pas couler comme une enclume en transition ;) Je trouve alors de quoi me remonter de 2400 à 4700 pieds. J'étais tout juste local en finesse 25 avant de trouver la pompe salvatrice. Les nuages m'invitent à les suivre en direction ouest, je ne résiste pas et j'y vais. A chaque 2 minutes, je consulte anxieusement ma carte pour savoir si je suis toujours local. Comme de fait, il arrive un moment où je ne suis plus local du terrain. Mais j'ai quand même l'option de me poser à Ste Hyacinthe. Je suis alors vraiment content d'avoir inscrit les fréquences radio sur ma carte ;)
Pas fou, je ne vais quand même pas prendre trop de risque aujourd'hui :P En plus j'ai l'excuse de ne pas avoir discuter du problème de remorquage auto en cas de vache avec Gabriel et comme je suis venu avec sa voiture... Oui, je sais, toutes les excuses sont bonnes!
En direction de CSS4, je ne trouve rien qui vaille mais je profite au maximum du vent dans le dos et des petits courants ascendants qui me permettent de ne pas trop perdre d'altitude.
En arrivant vertical du rond de course, je rejoins 4 autres planeurs qui sont dans un thermique, et hop, je me refais une santé de 2500 à 4000 pieds. Je décide de continuer vers l'est pour étendre au maximum ma branche. Je fais demi-tour à St Valérien de Milton après avoir vu un PIK s'en retourner vers le terrain : genre je n'ai rien trouvé ;) J'arrive à proximité du terrain vers 1400 pieds, je suis repassé exactement dans la même zone non profitable qu'à l'aller... L'expérience, je vous dis! Et oui ce n'est pas malin de prendre le même cheminement si dans un sens cela n'a rien donné :)
Je suis prêt à terminer mon vol, lorsque je vois le PIK dans un thermique, je me dirige vers lui et hop, un petit bond de 1400 à 4000 pieds :) Merci Richard pour le coup de pouce. Ça va mieux, je contacte PA par radio pour savoir où il se trouve. Il est un peu plus haut que moi. Je lui annonce que je me dirige vers la carrière. Finalement, je n'y trouve rien, je continue vers Ste Hyacinthe où je trouve le meilleur thermique de ma journée, point haut à 5100 pieds. Vers 4000 pieds j'aperçois le Taurus de Guy quelques centaines de pieds plus bas.
Je me dirige alors vers l'ouest où quelques nuages me font signe. Je pousse de plus en plus loin sans rien trouver sous les nuages. Je sais que je ne suis plus local en finesse 20 du terrain et je commence à transpirer un peu plus. Pourtant, j'ai toujours la sécurité de Ste Hyacinthe pour me poser. Alors que je me décide à faire demi-tour, je trouve une pompinette qui me remonte de 3300 à 4200 pieds. Je pousse alors un peu plus vers l'ouest en espérant finalement trouver quelque chose de valable. Malheureusement, rien de concluant. Je fais donc demi-tour et me dirige vers le terrain.
J'ai entendu Alain qui était au dessus de la carrière il y a quelques instants avec un bon thermique. Plein gaz la carrière, en espérant qu'il reste un petit quelque chose. Je ne suis plus local du terrain mais je parviens à ne pas perdre trop d'altitude en transitant dans du 0. J'arrive au dessus de la carrière à 2700 pieds, je sais que je suis alors de nouveau local du terrain. Je ne trouve rien à la carrière, je me dirige vers un nuage prometteur ... qui ne donne rien, un autre rien et un dernier toujours rien. Je suis maintenant à 1700 pieds, mais proche du terrain, je me dirige vers l'entrée du circuit. Un dernier petit tour dans une bulle qui ne donne rien. Je vois alors le LS4 en vent arrière, et j'entends aussitôt son annonce radio. Je me place derrière lui en laissant un bon espace sécuritaire. Je fais mon annonce radio, mes checks. Il y a déjà deux planeurs sur la zone de dégagements. Le LS4 ne semble pas changer son point de visé, il risque fortement de ne pas pouvoir dégager en toute sécurité. Je vais donc un appel radio pour lui demander de bien dégager la piste. Bof, c'est sans effet, je suis en finale avec un planeur sur la piste.
- Situation : je suis en finale avec un planeur sur la piste;
- Option : se poser sur la piste de dégagement;
- Action : léger virage à gauche pour m'aligner sur la piste de dégagement;
- Réévaluation : piste de dégagement libre, je continue mon atterrissage.
Tout cela se passe évidement trop vite pour pouvoir avoir tout ce cheminent déductif, c'est là que la formation prend toute sa valeur!
Je me dépêche de me détacher pour mettre le planeur le plus possible hors conflit. Une fois cela fait, je souffle enfin. Finalement mon atterrissage était bien :P Je pense avoir fait un beau deux points! Cool, c'est une première pour moi en Jantar.
Nicholas viendra me voir suite à l'atterrissage, il me dit que j'ai bien fait mais que j'aurais aussi pu me poser sur la piste normale et dégager ensuite sur la gauche. Je lui dis qu'avoir le LS4 directement droit devant moi m'aurait causé trop de stress (encore l'expérience qui rentre!).
En résumé, je suis vraiment content de mon vol, un peu déçu de m'être fait mettre à terre en fin de vol, mais ce n'est pas grave. Pour ma première expérience "hors-local" (enfin presque), je suis satisfait. Et lors de mon prochain vol, j'espère en avoir de plus grosses, pour aller un peu plus loin :D
Voici quelques photos souvenirs de ce vol.
Comme je l'avais précédemment mentionné, j'ai maintenant l'autorisation de partir faire des vols campagne/voyage. Après mon cours sur le Grob, je constate que le Jantar n'est toujours pas monté. Laurent n'est pas là, il fait un vol de familiarisation. Je continue donc de préparer le Pilatus. Avec l'aide de Pierre-Alexandre, je le descends et le nettoie, histoire de gagner quelques points de finesse supplémentaires :P
Au moment de me mettre en piste, je croise Laurent. Je lui demande s'il prend toujours le Jantar et sa réponse est négative. Je change donc d'idée et me décide donc de prendre le Jantar plutôt que le Pilatus. Le montage se fait avec l'aide de Laurent et de PA. J'ai encore quelques problèmes d'organisation mais cela avance quand même bien. Ce matin j'ai aussi testé mon montage pour alimenter mon PDA via la batterie du planeur. Le seul problème est que j'ai laissé le PDA chez moi :( Heureusement, j'ai ma bonne carte.
Je mets le planeur en piste vers 13:45, une fois la ruée des plastiques passée. Pour ce vol, j'ai pris le parachute et comble du bonheur, je suis super bien installé avec dans le Jantar! J'ai aussi pris le Colibri du club pour pouvoir logger mon vol.
Me voilà bien installé dans UJG. Le remorqueur arrive, câble attaché, trafic, tout est ok. Le câble est tendu et le remorqueur met les gaz. Au même moment, j'entends des cris provenant de la "boite de vol" avec des personnes qui ont les bras en l'air. Ni une, ni deux, je largue. Le remorqueur décolle seul devant moi. On me recule et je vois le Pégase me passer au dessus de la tête pour se poser! Je n'ai entendu aucune annonce radio et lors de mes vérifications pour le trafic, je n'ai rien vu. Idem pour mon coureur d'aile, qui me confirme n'avoir jamais vu le planeur.
Le soir, sur le trajet de retour je discute de l'incident avec Gabriel. Pas facile de savoir quelle décision était la bonne. En effet, nous aurions eu le temps de décoller mais est-ce que cela n'aurait pas déranger le Pégase? Pour ma part, si c'était à refaire, je larguerai de nouveau. Et si cela avait été ma roue de queue que j'avais oublié ou tout autre chose qui aurait pu nuire au pilotage du planeur. Par contre, si le remorqueur n'avait pas décollé, il aurait fait un parfait obstacle pour le Pégase en finale. Et si dans la confusion le remorqueur avait fait demi-tour, augmentant par là-même la difficulté de prise de décision pour le Pégase en finale...? Bref, cela fait vraiment réfléchir!
De retour au vol en Jantar. Le remorqueur revient et me voilà prêt à décoller à nouveau. Tout se passe bien, le décollage est bon, je suis doux sur les contrôles lors du remorquage et j'essaie de minimiser les actions pour avoir un vol le plus fluide possible. Le remorqueur m'emmène en direction d'une rue de nuage. Je largue à 3000 pieds et me dirige sous les nuages. Je n'y trouve malheureusement rien de bien convaincant. Je me dirige alors vers St Hyacinthe. Merci au Jantar de ne pas couler comme une enclume en transition ;) Je trouve alors de quoi me remonter de 2400 à 4700 pieds. J'étais tout juste local en finesse 25 avant de trouver la pompe salvatrice. Les nuages m'invitent à les suivre en direction ouest, je ne résiste pas et j'y vais. A chaque 2 minutes, je consulte anxieusement ma carte pour savoir si je suis toujours local. Comme de fait, il arrive un moment où je ne suis plus local du terrain. Mais j'ai quand même l'option de me poser à Ste Hyacinthe. Je suis alors vraiment content d'avoir inscrit les fréquences radio sur ma carte ;)
Pas fou, je ne vais quand même pas prendre trop de risque aujourd'hui :P En plus j'ai l'excuse de ne pas avoir discuter du problème de remorquage auto en cas de vache avec Gabriel et comme je suis venu avec sa voiture... Oui, je sais, toutes les excuses sont bonnes!
En direction de CSS4, je ne trouve rien qui vaille mais je profite au maximum du vent dans le dos et des petits courants ascendants qui me permettent de ne pas trop perdre d'altitude.
En arrivant vertical du rond de course, je rejoins 4 autres planeurs qui sont dans un thermique, et hop, je me refais une santé de 2500 à 4000 pieds. Je décide de continuer vers l'est pour étendre au maximum ma branche. Je fais demi-tour à St Valérien de Milton après avoir vu un PIK s'en retourner vers le terrain : genre je n'ai rien trouvé ;) J'arrive à proximité du terrain vers 1400 pieds, je suis repassé exactement dans la même zone non profitable qu'à l'aller... L'expérience, je vous dis! Et oui ce n'est pas malin de prendre le même cheminement si dans un sens cela n'a rien donné :)
Je suis prêt à terminer mon vol, lorsque je vois le PIK dans un thermique, je me dirige vers lui et hop, un petit bond de 1400 à 4000 pieds :) Merci Richard pour le coup de pouce. Ça va mieux, je contacte PA par radio pour savoir où il se trouve. Il est un peu plus haut que moi. Je lui annonce que je me dirige vers la carrière. Finalement, je n'y trouve rien, je continue vers Ste Hyacinthe où je trouve le meilleur thermique de ma journée, point haut à 5100 pieds. Vers 4000 pieds j'aperçois le Taurus de Guy quelques centaines de pieds plus bas.
Je me dirige alors vers l'ouest où quelques nuages me font signe. Je pousse de plus en plus loin sans rien trouver sous les nuages. Je sais que je ne suis plus local en finesse 20 du terrain et je commence à transpirer un peu plus. Pourtant, j'ai toujours la sécurité de Ste Hyacinthe pour me poser. Alors que je me décide à faire demi-tour, je trouve une pompinette qui me remonte de 3300 à 4200 pieds. Je pousse alors un peu plus vers l'ouest en espérant finalement trouver quelque chose de valable. Malheureusement, rien de concluant. Je fais donc demi-tour et me dirige vers le terrain.
J'ai entendu Alain qui était au dessus de la carrière il y a quelques instants avec un bon thermique. Plein gaz la carrière, en espérant qu'il reste un petit quelque chose. Je ne suis plus local du terrain mais je parviens à ne pas perdre trop d'altitude en transitant dans du 0. J'arrive au dessus de la carrière à 2700 pieds, je sais que je suis alors de nouveau local du terrain. Je ne trouve rien à la carrière, je me dirige vers un nuage prometteur ... qui ne donne rien, un autre rien et un dernier toujours rien. Je suis maintenant à 1700 pieds, mais proche du terrain, je me dirige vers l'entrée du circuit. Un dernier petit tour dans une bulle qui ne donne rien. Je vois alors le LS4 en vent arrière, et j'entends aussitôt son annonce radio. Je me place derrière lui en laissant un bon espace sécuritaire. Je fais mon annonce radio, mes checks. Il y a déjà deux planeurs sur la zone de dégagements. Le LS4 ne semble pas changer son point de visé, il risque fortement de ne pas pouvoir dégager en toute sécurité. Je vais donc un appel radio pour lui demander de bien dégager la piste. Bof, c'est sans effet, je suis en finale avec un planeur sur la piste.
- Situation : je suis en finale avec un planeur sur la piste;
- Option : se poser sur la piste de dégagement;
- Action : léger virage à gauche pour m'aligner sur la piste de dégagement;
- Réévaluation : piste de dégagement libre, je continue mon atterrissage.
Tout cela se passe évidement trop vite pour pouvoir avoir tout ce cheminent déductif, c'est là que la formation prend toute sa valeur!
Je me dépêche de me détacher pour mettre le planeur le plus possible hors conflit. Une fois cela fait, je souffle enfin. Finalement mon atterrissage était bien :P Je pense avoir fait un beau deux points! Cool, c'est une première pour moi en Jantar.
Nicholas viendra me voir suite à l'atterrissage, il me dit que j'ai bien fait mais que j'aurais aussi pu me poser sur la piste normale et dégager ensuite sur la gauche. Je lui dis qu'avoir le LS4 directement droit devant moi m'aurait causé trop de stress (encore l'expérience qui rentre!).
En résumé, je suis vraiment content de mon vol, un peu déçu de m'être fait mettre à terre en fin de vol, mais ce n'est pas grave. Pour ma première expérience "hors-local" (enfin presque), je suis satisfait. Et lors de mon prochain vol, j'espère en avoir de plus grosses, pour aller un peu plus loin :D
Voici quelques photos souvenirs de ce vol.
Dans la chute
Heureux !!!
Ce sont les seuls photos que j'ai faites, le reste du temps j'étais bien trop occupé à regarder dehors le trafic et ma carte pour savoir où j'étais :)
Finalement avec le recul, je pense que c'était une très bonne chose que je n'ai pas eu mon PDA pour ce vol, cela m'a permis de prendre un peu plus conscience des distances franchissables en transition sans avoir l'information pré-mâché du PDA. Du coup, j'ai encore beaucoup plus de mérite envers les "vrais" pilotes : ceux qui utilisaient leurs fesses comme vario et la carte pour s'orienter!
Fichier vol 118 : IGC, OLC.Ce sont les seuls photos que j'ai faites, le reste du temps j'étais bien trop occupé à regarder dehors le trafic et ma carte pour savoir où j'étais :)
Finalement avec le recul, je pense que c'était une très bonne chose que je n'ai pas eu mon PDA pour ce vol, cela m'a permis de prendre un peu plus conscience des distances franchissables en transition sans avoir l'information pré-mâché du PDA. Du coup, j'ai encore beaucoup plus de mérite envers les "vrais" pilotes : ceux qui utilisaient leurs fesses comme vario et la carte pour s'orienter!
Vol #117: Début formation Grob109
Cela fait maintenant plus de 2 semaines que je n'ai pas volé, et je suis "en manque". Après discussions durant la semaine avec Gabriel, je me suis décidé à commencer ma formation sur le Grob.
Mais avant de voler, j'aide à mettre les autres planeurs en piste : biplaces et privés. Je descends aussi le Pilatus car Laurent s'est inscrit pour voler le Jantar aujourd'hui. J'en profite aussi avec l'aide de Laurent pour sortir les ailes du Jantar et graisser les "pins".
La première leçon en Grob a lieu ce matin. Nous nous installons et Gabriel me donne la check-list. Il y a beaucoup plus à faire comparer au planeur ;) Le run-up doit durer 25 secondes (moteur pleine puissance), mais j'arrive quasiment à la minute! Gabriel le complète pour éviter de surchauffer inutilement le moteur. Il va falloir que je me prépare mieux pour la prochaine fois. A noter aussi, lorsque l'on passe les magnétos de "both" à "right", faire attention de ne pas aller jusqu'à "off" ;)
Le maniement au sol est vraiment spécial, comme dit Gabriel : "cela ne tourne pas sur un 10 cent". Le décollage est plus facile que je ne le pensais, attention, je n'ai pas dit que j'y arrivais bien ;)
Nous nous dirigeons vers Bromont car c'est la seule piste qui aura le vent dans l'axe. La petite ballade jusqu'à Bromont, me permet de me familiariser avec la bête. Une fois à Bromont, je pratique avec des "touch-and-go" (ou poser-décoller).
Pour le premier, j'arrondis beaucoup trop haut et je m'aligne comme si j'étais dans l'axe de la machine. Ce qui n'est pas le cas car le Grob 109 est "côte à côte". Le décollage me pose aussi problème, je ne mets pas l'avion dans la bonne position. Le gros avantage du Grob est justement le moteur qui permet d'aligner les atterrissages/décollages.
Après 4 ou 5 atterrissages, j'ai perdu le compte, nous nous dirigeons vers CSS4. Le reste du vol se passe bien, même si Gabriel doit souvent me rappeler à l'ordre pour me mettre sur le bon cap ;) Mais j'ai comme excuse de ne pas avoir ma carte :D
En vent arrière, je constate que le vent n'est vraiment pas dans l'axe de la piste, ouf ca risque d'être chaud. Je prends les chiffres comme point de visée, quelle erreur!!! Lors des atterrissage à Bromont, j'avais les chiffres, et j'ai pris le "même" repère ici. Gabriel me corrige. L'atterrissage est pas-si-pire mais le roulage au sol est catastrophique. Je zigzague sur la piste :(
Bref, une très bonne expérience qui donne envie de recommencer, mais je me suis rendu compte que la marche était assez haute!
Mais avant de voler, j'aide à mettre les autres planeurs en piste : biplaces et privés. Je descends aussi le Pilatus car Laurent s'est inscrit pour voler le Jantar aujourd'hui. J'en profite aussi avec l'aide de Laurent pour sortir les ailes du Jantar et graisser les "pins".
La première leçon en Grob a lieu ce matin. Nous nous installons et Gabriel me donne la check-list. Il y a beaucoup plus à faire comparer au planeur ;) Le run-up doit durer 25 secondes (moteur pleine puissance), mais j'arrive quasiment à la minute! Gabriel le complète pour éviter de surchauffer inutilement le moteur. Il va falloir que je me prépare mieux pour la prochaine fois. A noter aussi, lorsque l'on passe les magnétos de "both" à "right", faire attention de ne pas aller jusqu'à "off" ;)
Le maniement au sol est vraiment spécial, comme dit Gabriel : "cela ne tourne pas sur un 10 cent". Le décollage est plus facile que je ne le pensais, attention, je n'ai pas dit que j'y arrivais bien ;)
Nous nous dirigeons vers Bromont car c'est la seule piste qui aura le vent dans l'axe. La petite ballade jusqu'à Bromont, me permet de me familiariser avec la bête. Une fois à Bromont, je pratique avec des "touch-and-go" (ou poser-décoller).
Pour le premier, j'arrondis beaucoup trop haut et je m'aligne comme si j'étais dans l'axe de la machine. Ce qui n'est pas le cas car le Grob 109 est "côte à côte". Le décollage me pose aussi problème, je ne mets pas l'avion dans la bonne position. Le gros avantage du Grob est justement le moteur qui permet d'aligner les atterrissages/décollages.
Après 4 ou 5 atterrissages, j'ai perdu le compte, nous nous dirigeons vers CSS4. Le reste du vol se passe bien, même si Gabriel doit souvent me rappeler à l'ordre pour me mettre sur le bon cap ;) Mais j'ai comme excuse de ne pas avoir ma carte :D
En vent arrière, je constate que le vent n'est vraiment pas dans l'axe de la piste, ouf ca risque d'être chaud. Je prends les chiffres comme point de visée, quelle erreur!!! Lors des atterrissage à Bromont, j'avais les chiffres, et j'ai pris le "même" repère ici. Gabriel me corrige. L'atterrissage est pas-si-pire mais le roulage au sol est catastrophique. Je zigzague sur la piste :(
Bref, une très bonne expérience qui donne envie de recommencer, mais je me suis rendu compte que la marche était assez haute!
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