samedi 29 août 2009

Vol #121: A Toulouse, avec Tatie!

Réveil difficile ce samedi matin, direction l'aéroport de Madrid, heureusement la famille me récupère à Toulouse!
Arrivée à St Gaudens vers 10h30. Le temps ne me semble vraiment pas bon, il y a une grosse couche nuageuse qui bloque tout le réchauffement. Sophie, Richard et Juju me font faire le tour du propriétaire.
Les hangars sont déjà ouverts. Voici le parc du club : 1 Twin, 1 Astir, 2 Pégases, 1 DG505-Elan, 1 DG600 sans oublier bien sur le "remorqueur de papi" : un Rally.
Le hangar du club avec un ciel peu engageant

Un peu plus loin, dans un autre hangar, dort un magnifique EB28. Très peu de mots peuvent décrire une telle machine et encore, elle n'est que dans son hangar!


J'aurais le privilège de voler sur le DG505. Voici quelques images de la bête :
Le DG505 sous son meilleur profil (d'après Richard ;P )


Place avant

Place arrière

En regardant les photos, je sais maintenant pourquoi Sophie pilotait beaucoup mieux que moi dans les ascendances : elle avait deux varios :) :D

Nous pique-niquons vers 12h00, Richard va vérifier les images satellites et les prévisions météo : il est optimiste, pour ma part, je reste septique!
Nous préparons tranquillement le DG500. Finalement la couche de nuages est percée et le bleu pointe le bout de son nez. Comme quoi, il est toujours important d'avoir l'avis météo d'un "local" :) Le Twin décolle avec une élève à bord, ils parviennent à accrocher, nous leur emboîtons donc le pas.

Prêts pour le décollage

Je suis en place avant, confortablement installé. La procédure de décollage est différente de celle du Québec. Le remorqueur ne perd pas de temps et tend le câble alors que l'aile est toujours à terre. Sophie serre le frein pour que le remorqueur "sente" que le câble est tendu. Elle fait ensuite signe à Richard, il lève l'aile et le remorqueur met les gaz. Cela me semble plus rapide comme méthode. Il faut dire que le remorquage se paie en fonction du temps moteur et non pas de l'altitude de largage comme à l'AVVC. Alors évidemment, l'efficacité augmente ;)

Le terrain est à 405m (ASL), nous larguons vers 900m. Le remorqueur n'attendait que ça et fait un beau virage piqué sur la gauche! J'aurais du le filmer :)

S'en suit un superbe vol avec Sophie. Je trouve le DG500 assez lourd en roulis, en fait après discussion avec Sophie, je remarque que je fais trop de "grandes" corrections, ce qui évidemment me fait travailler plus. Sophie me fait aussi remarquer qu'à 80km/h (et oui, ce ne sont pas des noeuds), il est beaucoup plus difficile à piloter qu'à 90. Je m'ajuste tant bien que mal et en effet, cela est beaucoup plus agréable à 90km/h! La prochaine leçon concernera l'assiette constante en virage, n'est-ce pas Sophie? :D

Le paysage est vraiment magnifique. Il y a beaucoup de d'oiseaux, et ce sont vraiment de TRES bons indicateurs de pompes. Je prends toute une leçon de vol à voile avec Sophie : j'ai les oreilles grandes ouvertes! C'est toujours plaisant de voler avec des passionnés qui ont plaisir à donner des conseils. C'est aussi lors de ces vols que je m'aperçois que j'ai encore énormément de travail avant de pouvoir peut-être me considérer comme un vélivole. Il y a tout un monde entre piloter et voler! C'est une chose d'être capable de maîtriser un planeur pour pouvoir décoller/se poser sans encombre. Mais pour ce qui est de voler sur la campagne, maximiser cette formidable énergie que sont les thermiques, c'est vraiment tout un autre monde.

Sophie en profite pour me donnée une leçon de géographie et hélas, à part le pic du Midi, je n'ai pas retenu grand chose :P

Au fond, le pic du midi

Le vol durera près de 3h20 : cela est bien entendu passé beaucoup trop vite! Mais j'ai vu de magnifiques paysages, de superbes oiseaux et aussi un Astir d'un peu trop proche (il a fallu faire une manœuvre d'évitement).

Astir sur fond du lac de Montréjeau

En bout d'aile, le château de Montréjeau

Bref, une multitude de bons souvenirs pour un beau vol avec Sophie. Le seul regret est que le prochain vol avec Sophie risque d'être dans longtemps... Trop longtemps.
La pilote...

... et le copilote ;)


Fichier vol 121 : IGC, OLC.

samedi 22 août 2009

La malédiction espagnole

Ce samedi, toujours à Madrid pour le travail, je prends une journée de congé pour aller au club de Loreto (cf précédent post).
J'arrive sur place à 12:45 et j'aide pour la mise en piste. Il y a déjà deux machines perso de sortie :

  • un Ventus 2cxm
  • un ASW24 avec un moteur (sustainer?)
Le blanik est déjà en piste. Je rencontre Stephen qui me dit qu'il y a 4 personnes avant moi mais que les conditions n'en seront que meilleures pour mon vol :)
13:30, les vols débutent. Chaque VI dure approximativement 45 minutes. Après deux vols, le pilote qui fait les VI s'en va. Il est 15:00, c'est l'heure du dîner. Je me retrouve donc tout seul comme un c$@, à attendre que ces messieurs daignent vouloir revenir de leur repas pour faire voler les VI.
A 16:00, un des membres du club prend le seul biplace disponible pour faire les VI et décolle avec. Il ne se posera que 1:45 plus tard. La personne en charge des VI est revenue, c'est donc reparti...
18:00, je reçois un appel de la job, il faut que je rentre en "urgence". Je suis dégoûté, j'ai attendu près de 5 heures et je n'ai pas volé. Cela me fait prendre conscience de l'importance de l'accueil pour les VI. Comparé à Loreto, les personnes venant à Champlain sont vraiment traités comme des rois!!!
Bref, je suis dégoûte, j'ai pris des coups de soleil et je n'ai même pas volé ... ... ... :(

samedi 15 août 2009

Espagne

Je suis actuellement en Espagne pour affaires : mis à jour sur un simulateur A330/A340 Std2.2. Je compte bien en profiter pour faire quelques vols!
Tatie Sophie m'a mis en contact avec Stephen du club de Lorento. Ce club est à une heure de route de Madrid (lien Google Maps). Après plusieurs échanges de courriels, tout est réglé pour que je vole avec Juan (un instructeur du club) ce samedi.
Je quitte l'hôtel à 10:45, Google m'annonce 1h00 de route, ce qui me fera arriver juste avant midi. Dès que j'arrive sur l'autoroute, c'est complètement bouché :( Finalement une fois sorti de Madrid, tout va bien.
A à peine 10km de l'arrivée, je recois un appel de Juan qui me demande si je suis déjà parti. La mauvaise nouvelle tombe : pas de pilote remorqueur pour aujourd'hui !!!
WHAT THE H#@$% !!! Ca fait hélas parti des aléas du vol à voile. Je me rends malgré tout au terrain, histoire de voir les installations. J'y rencontre un pilote qui me fait faire le tour des installations. Le club possède deux superbes hangars, construits dans les années 70 par les américains. Le premier hangar renferme les deux remorqueurs, dont un Pawnee entièrement réentoilé, ainsi que quelques remorques.



Le second contient une bonne dizaine de planeurs, la majorité sont des privés. Il y en a pour tous les gouts, du Ka8 au Nimbus 3DM en passant par le Slingsby entièrement rénové ou bien le Ventus2cx bien au chaud dans sa remorque!






Finalement, je recontre Juan qui s'excuse pour le "problème" de dernière minute. Je lui dis que ce n'est que partie remise!
Donc pas de vol cette fois-ci, ce qui est bien dommage car les conditions semblaient vraiment IDEALES!!!



J'ai pu profiter de la visite des hangars pour voir à quel point un Blanik qui dort à l'abri se conserve bien! Comparé à notre pauvre CVQ, leurs Blanik (ils en ont 4 dont un privé), sont comme neufs! Les ailes sont impeccables, tout comme l'entoilage.
Bref, il n'y a pas photo, un hangar c'est idéal pour préserver les machines!