samedi 13 juin 2009

Vol #115 : Une vieille connaissance

J'ai mis le Jantar de côté avec l'espoir de refaire un vol en fin de journée, pour me consacrer à mon check back-seat sur L13. Que de souvenirs dans ce planeur. C'est Jean qui sera mon instructeur pour ces vols. A mon arrivée le matin, j'ai fait le DI avec Francis, qui m'a expliqué les spécificités du planeur. Jean me fait le briefing "pilotage". Je prends place en arrière et c'est parti. Le L13 décolle très rapidement. RAS au remorquage, c'est un planeur très agréable à piloter mais aux performances TRES inférieures au Jantar. Petit extrait de conversation avec Jean avec de rentrer en base.

Je prends une direction opposée au terrain pour finir de "perdre" de l'altitude.
Jean : Il ne faut pas trop s'éloigner avec de rentrer en base.
Apprenti-pilote : J'ai encore de la marge.
J : N'oublie pas que c'est un L13.
AP (pensées) : Je suis à 1700 pieds et tout près du terrain! Ca rentre, c'est certain!

Je fais demi-tour et me dirige vers le vent arrière et là, je comprends mieux ce que vient de dire Jean. Ça semble loin :) J'arrive quand même à la bonne altitude mais c'est vrai que ça chute!
Il ne faut pas oublier que les spoilers sont très efficaces, et qu'ils induisent un mouvement de tangage positif (vers le haut). Leur utilisation doit donc toujours être accompagné d'une légère pression vers l'avant sur le manche. Je me trouve un peu haut en finale, mais Jean me dit de continuer sans sortir les spoilers sachant qu'ils sont très efficaces. Et comme de fait, je sors les spoilers et j'arrive pile-poils! J'arrondis un peu trop tôt au goût de Jean : à surveiller au prochain vol.
Fichier vol 115 : IGC, OLC.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Jean me dit de continuer sans sortir les spoilers

Jean me dit que je suis ok pour le back-seat

Je suis sûr d'avoir parlé d'aérofreins et non de machins en eur dont ne font mention aucuns manuels en français véritable. Et je t'ai donné le feu pour piloter de la place arrière ;-))

Je parle français, je me débrouille en anglais, j'arrive à lire l'espagnol et même des brides d'italien, mais je n'aime pas le cadet, qui n'est pas une langue, mais un jargon, un passage obligé vers la langue des militaires au service de Sa Majesté.

Nous avons enfin adopté un manuel de vol à voile en français. Ça sera un choix inutile si on continue à parler le cadet. Les élèves ne s'y retrouveront plus - et éventuellement, tu seras instructeur ;) ;)

Jean