vendredi 25 juin 2010

Bof !

Je prends une journée de congé pour ce vendredi. La météo s'annonce bonne : 300km pour les meilleurs. Lors de ce genre de prévision, je coupe toujours la poire en deux : je vise alors un 150.
J'arrive au terrain vers 9h30 après m'être acquitté de mes tâches familiales ;)
Plusieurs privés sont déjà là. Le montage des planeurs s'effectue rapidement. Je suis le dernier arrivé et donc le dernier en piste. Il y a un seul remorqueur aujourd'hui pour 7-8 planeurs.
Le ciel ne semble pas très coopérateur, mais cela ne nous décourage pas. Nous mangeons et attendons que cela "déclenche".
Nous attendons, encore... et encore.
Finalement après plusieurs heures, je me décide à rentrer chez moi. Je sors le Jantar de la file d'attente, et le remets dans sa remorque.
Quelques courageux auront fait des vols : une vingtaine de minutes chacun...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nous attendons, encore... et encore.
Finalement après plusieurs heures, je me décide à rentrer chez moi. Je sors le Jantar de la file d'attente, et le remets dans sa remorque.
Quelques courageux auront fait des vols : une vingtaine de minutes chacun...


Et un élève en double, moins courageux mais qui ne s'est pas trop laissé contaminer par l'ambiance défaitiste créée par les dévoreurs de kilomètres, a fait 1 heure 5, juste ce qu'il fallait pour adoucir son pilotage et travailler ses tenues d'assiette.

En cette 25e saison d'aéro-club et de vol à voile, je m'inquiète de cette dérive qui fait que si on n'a pas des pompes garanties de 5 m/s, on ne décolle pas et pire, on affiche sa mauvaise humeur en bout de piste, faisant croire aux élèves qu'hors pompes de 5 m/s, on reste à la maison - et c'est malheureusement ce que font les élèves.

Heureusement il y a les VI, mais est-ce la raison d'être d'un club de faire des VI ?

Dimanche dernier, au club XYZ, deux vélivoles nouvelle génération avaient réservé un biplace pour voler ensemble sur la campagne. Mais le ciel ne les inspirait pas (pourtant, la météo était propice). Ils renoncent à leur réservation et se contentent de rester en bout de piste pour contaminer l'ambiance avec leur morosité. Arrivent deux vieux de la vieille qui voient le planeur libre et partent avec, pour revenir deux heures et demie plus tard avec une bonne centaine de kilomètres sur la campagne. Ah ! Si seulement on savait valoriser l'expérience !

Si ce sont les coûts de remorqué qui affolent les gens, vite, un treuil, avant que tous ne restent à la maison parce que les briques ne montent pas toutes seules dans les ascendances. Et si tous restent à la maison, il n'y aura même plus de pilotes pour faire les VI.

Jean