vendredi 1 août 2008

Vol #95: L'école du vendredi

Cette année, le club est très actif le vendredi. Comme cela fait deux semaines que je n'ai pas pu voler, je me suis arrangé pour pouvoir me libérer le vendredi après-midi.
Un problème de dernière minute au bureau me forcera à partir plus tard que prévu.
J'arrive donc au terrain vers 14h30. Carol vient de terminer le montage des radio + micro + push-to-talk sur VWL, vraiment du bon travail.
Je vais vérifier la planche de vol. Les premiers ont largués ce matin à 1500 pieds. Le plafond est maintenant vers 2500-3000 pieds. Pas une grosse journée en vue :(
Avec de l'aide, je descends le Pilatus. Une fois le DI fait, je le mets en piste. VLW décolle devant moi, je m'installe, le remorqueur se pose. Je suis prêt et le remorqueur me fait signe qu'il va se ravitailler en essence... Je prends mon mal en patience ;)
Cette fois-ci c'est pour de bon. Les checks sont faits, Benoît vient m'accrocher et c'est parti. Il y a un léger vent de travers. Je fais un bon décollage, rien de tel pour se mettre en confiance. Je largue à 2900 pieds.
Je ne trouve rien de bien encourageant. Je parviens à prolonger mon vol un petit peu. Vent arrière, base et finale et un bel atterrissage. Pour résumé, un bon p'tit vol.
Je ne sais toujours pas pourquoi toutes les pompes se trouvent en vent arrière! Une idée, Jean???

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il y a des pompes à deux endroits : en bout de piste et en vent arrière.

La pompe en bout de piste, on l'appelle communément pompe du treuil. Il y en a à tous les aérodromes. Ne vas pas croire que Dame Nature a inventé les pompes en bout de piste pour accommoder le treuil. C'est le contraire : le treuil a été inventé parce qu'il y a toujours une pompe en bout de piste.

C'est un gros avantage pour qui a un treuil. Pour les autres, c'est à la fois un avantage et un problème. L'avantage, c'est que ça accélère la montée initiale. Le problème, c'est que les goélands savent trop bien en profiter (il y a eu une collision L33-goéland la semaine dernière à CNV4 ; un mort, le goéland - un jeune).

La pompe en vent arrière, c'est un élément de sécurité pour ceux qui sont rentrés trop bas. Attention cependant : il y a aussi des contre-pompes. Il ne faut donc pas gaspiller l'eau sous la quille.

Quant au vol #95, on y rencontre l'erreur typique : on croise des ascendances en montant, et plutôt que de larguer au vario, on le fait à l'altimètre. Après le largage, on contourne toutes les ascendances et on va se poser...

Mais au moins, tu as volé et là, je te dis bravo !

Jean