samedi 30 mai 2009

MNav et bricolage

Pas de vol, donc une petite session bricolage.
Le club a acheté un nouveau joujou pour le Jantar : un MNAV50.
C'est un ordinateur de bord qui fournit les informations suivantes:
- speed to fly;
- variomètre;
- final glide;
- et bien d'autre...

L'image n'est pas bonne, mais je ferai une autre photo une fois qu'il sera installé dans le planeur. Je suis certain que cela rendra beaucoup mieux :D
Avec cela les pilotes du Jantar n'ont plus d'excuse pour un mauvais final glide :)

Toujours dans le domaine des instruments, je me suis acheté un calculateur, mais c'est la version du pauvre ;)

J'ai acheté une carte au 1:190000 (!) de la région de Ste Hyacinthe. L'échelle peut surprendre au premier abord pour des français "de France", mais c'est la seule que j'ai trouvée sans aller dans un magasin spécialisé.
J'ai ensuite dessiné de beaux cercles avec comme centre les terrains. Les cercles sont espacés de 5km et j'ai indiqué l'altitude nécessaire pour arriver au dessus du terrain avec une finesse de 20. J'ai plastifié le tout et j'ai maintenant de quoi être tranquille en local.
J'ai aussi ajouté une petite règle pour compléter le tout. J'ai trois valeurs dessus : distance, altitude pour une finesse de 20 et altitude pour une finesse de 30. Un côté comprend les altitudes avec une arrivée sur le terrain CSS4, donc avec une sécurité de 1250 pieds. L'autre côté est juste la combinaison distance/altitude. Cela permet de voir rapidement combien d'altitude cela prend pour rejoindre un point. Si j'ai encore une panne de batterie avec mon PDA, je devrais pouvoir m'en sortir avec la carte et la règle!
Au niveau bricolage, il me faut encore trouver un moyen de solidariser la règle et la carte. J'ai déjà mon idée : un oeillet sur la carte et la règle et un bout de ficelle devraient faire l'affaire. Il va falloir que je pioche dans le matériel de scrap-booking de Carole :P
J'ai bien hâte de pouvoir utiliser le tout en vol :)

Mauvaise météo

Journée annulée pour cause de pluie ... :(
Vivement la semaine prochaine !!! :)

lundi 25 mai 2009

Analyse de vols

Un gros avantage des fichiers IGC est de pouvoir analyser son vol tranquillement assis devant son PC. En regardant les vols faits dimanche dernier sur OLC, je suis tombé sur un vol avec une transition assez impressionnante : 19.9km @ 86kst AGsp, -56feet, LD 1173.
Ce qui en clair signifie que le planeur a parcouru 19.9km à une vitesse sol moyenne de 86kts (160km/h), pour une perte d'altitude de seulement 56 pieds (17m)!!! Il faut alors imaginer ce que cela représente au niveau de la gestion de l'énergie!
Pour info, les planeurs performants ont une finesse théorique de l'ordre de 40. Ce qui signifie que pour une perte de 1000m d'altitude, ils peuvent parcourir 40km. La finesse de la transition citée est calculée à 1173, ce qui signifie que pour une perte de 1000m, le planeur aurait parcouru 1173km!!! Bien sur cela n'est pas possible sur une telle distance...
Bref, je me félicitais de ma transition de 10km avec un LD de 91, il me reste encore pas mal de travail. C'est vraiment motivant de voir ce qu'il est possible de faire en planeur, je prends encore plus conscience de la marge de progression qui s'ouvre à moi, l'apprenti-pilote.
Merci à tous les sites qui hébergent tous ces fichiers IGC (OLC, netcoupe), et surtout merci à tous les passionnés qui mettent leurs vols à la disposition de tous!
Mais bien sur, rien ne remplace le délogage des vols avec les pilotes en question autour d'une bonne bière!

samedi 23 mai 2009

Vol #109 : Retour à la réalité

Deuxième vol en L33. J'ai oublié de dire que lors du précédent décollage, j'avais touché la roue après avoir décollé. J'ai toujours la hantise d'être trop haut et d'empêcher le remorqueur de décoller. Cette fois-ci je me positionne beaucoup mieux ;)
Les conditions se sont légèrement améliorées. Je largue à 3100 pieds. Je gratouille tant bien que mal pour remonter à 3500. Je pars direction l'ouest, petite transition et je remonte de 900 pieds dans du +1. Je préfère rester haut car les thermiques semblent un peu plus puissant au-dessus de 3000 pieds. Je continue vers la carrière où j'espère trouver quelque chose. Évidement, je ne trouve pas grand chose... Demi-tour, direction le terrain, rien de rien sur le retour, j'accroche finalement à 1700 pieds, pour remonter jusqu'à 3600. J'ai du travailler fort les 500 premiers pieds mais cela en valait vraiment la peine. Mon ego se gonfle alors pas mal : je m'approche de l'heure de vol et les autres pilotes sont tous reposés. Je commence à avoir du mal à mettre du palonnier, j'ai les chevilles qui ont trop enflés (en même temps que mon ego!). Lors de ma transition direction le nord-est, j'entends Claude qui s'annonce à 4500 pieds. Et paf, les chevilles et l'ego se dégonflent aussitôt :) :) Je redeviens l'apprenti-pilote qui a encore beaucoup à apprendre :D
Dernière ligne droite vers le terrain et j'entre en vent arrière à 1200 pieds. Tout comme lors du précédent vol, au moment même où j'annonce mes intentions à la radio, le vario s'accote sur +5 :( L'atterrissage se passe bien, avec une toute petite déviation vers la gauche juste avant le touché.
Résultat : 1h10 de vol. Je suis vraiment content car les conditions n'étaient pas faciles.
Pour conclure, voici quelques photos de la bête apprivoisée aujourd'hui :


Avant le départ




Dans le cockpit



Après l'atterrissage


Fichiers vol 108 : IGC, OLC.

Vol #108 : Faucheur de pissenlits

Ce matin, j'arrive de bonne heure au terrain avec Gabriel. La météo ne s'annonce pas propice aux grands vols, mais idéale pour l'instruction et donc par la même occasion pour les lâchés sur type :)
J'ai demandé à Gabriel s'il estimait que j'étais prêt pour le Solo L33, et il m'a répondu positivement : "tu ne devrais pas avoir de problème" (note à Cheffy : tiens c'est marrant, une négation pour dire quelque chose de positif... :D ).
Je prépare donc le L33 et demande à Jean de me faire le briefing sur la machine : vitesse d'approche, décrochage. La position du pilote est beaucoup plus allongé qu'en Pilatus.
L'air est vraiment calme, je décolle après avoir mangé vers 13h00. Manche au neutre, le planeur décolle très calmement, sans surprise. Le remorquage est aussi calme, l'air est vraiment stable. Je largue à 3200 pieds. Quelques virages pour voir les réactions de la machine. C'est impressionnant, les réactions en roulis sont immédiates, rien à voir avec le Pilatus. Je ne trouve rien qui me permette de rester un peu plus longtemps. Un petit test des aérofreins et direction vent arrière. Je m'annonce à 1400 pieds et paf +5 au vario! Argh, je viens de m'annoncer, ma décision était prise et je ne la change pas. De quoi être bien dégouté, le vario reste collé à +5, je prends de la vitesse : 55-60-65 et même 70 pour finalement ralentir avant de tourner en base. J'ai prolongé ma vent arrière car je n'ai rien perdu comme altitude :(
Avec la vent arrière plus longue, je me trouve en bonne position pour la finale. La finale se passe bien, sans surprise. Un bel arrondi et un bel atterrissage, quoi demander de mieux pour un premier vol sur cette machine.
C'est Laurent qui vient me chercher après l'atterrissage. Voici ce qu'il a pris et qui a inspiré le titre de ce message (d'après celui de son courriel!).

Bref, ce vol à un petit air de retournes-y, ce que je vais faire de suite ;)
Fichiers vol 108 : IGC, OLC.

mardi 19 mai 2009

Les bonnes nouvelles

Finalement après avoir bien fouillé sur mon PDA, j'ai trouvé une trace de mon vol. Le vol n'est pas valide pour OLC, mais cela me suffit quand même.
Une bonne nouvelle ne venant pas seule, Jean a regardé mon vol et j'ai les requis pour réclamer mes 5 heures. En enlevant le remorquage, mon vol fait 05:02. Et l'altitude de largage maximale avant pénalité est 1000m, j'ai largé à 870 :)
Et voilà comment passer d'une bonne journée à une très bonne journée !

lundi 18 mai 2009

Vol #107 : Petit vol rapide

Aujourd'hui, les conditions météo s'annoncent bonnes et il y a beaucoup de monde d'inscrit au calendrier.
J'arrive au terrain de bonne heure avec Gabriel. Le ciel est couvert mais cela devrait se dégager d'ici peu. Je descends le Pilatus et je vais voir Laurent qui s'est inscrit lui aussi pour le voler. Nous sommes arrivés en même temps mais il s'était inscrit sur le calendrier avant moi, je vais donc lui demander s'il prend la machine. Il me répond que finalement il va prendre le Jantar. Sentiments partagés : super, j'ai le Pilatus pour moi et chanceux, tu vas voler une belle machine ;)
Je prépare donc le Pilatus : nettoyage, DI et je suis en piste avec GPS + carte. Un Lark part pour un vol de familiarisation et je suis prêt au retour du remorqueur. Objectif de ce vol, me re-familiariser avec le Pilatus avant de faire un plus long vol en après-midi.
Le décollage se passe bien, le Pilatus décolle juste avant que la profondeur ne soit vraiment efficace mais je ne fais pas de balloune :P
Je large vers 3000 pieds, j'ai senti une "pompinnette" au-dessus de l'anneau de course en bout de piste mais le reste du remorquage était plutôt calme. Je me décide à étirer un peu mon vol, genre 30 minutes pour tester mon centrage de pompe. Les thermiques sont vraiment étroits et faibles. Je me bats pendant plusieurs dizaines de minutes entre 1700 et 2200 pieds. Le vario du Pilatus est toujours si peu fonctionnel et il faut donc faire confiance au second instrument le plus utile pour un pilote de planeur après le fils de laine : les fesses. C'est mon grand-père qui serait content de savoir que j'ai pu rester en l'air grâce à mes fesses, lui qui ne jurait que par cela comme méthode de pilotage :)
Finalement, après une heure de vol, je parviens à monter à 3200 pieds, je me dis que si je continue à tenir comme cela, je devrais pouvoir rester longtemps car les thermiques vont bientôt se développer. Comme de fait, les plastiques sont tous prêts sur la piste et le bal est lancé.
Comme le plafond est meilleur, environ 3500 pieds, je peux envisager d'agrandir un peu ma zone de recherche de thermiques. Je commence à me diriger au nord de St Hyacinthe. Dans l'heure qui suit, je ferais deux points "bas" mais avec de la persévérance et aussi un peu de chance, je parviens à me remonter à chaque fois.
Je commence alors tranquillement à envisager de faire mes 5 heures aujourd'hui! Le problème est que je suis parti pour un vol de 20 minutes, donc pas d'eau et pas de collation :( En plus, je me sens "balloté", je pense que les batailles dans les thermiques faibles du début me rattrapent.
La météo est maintenant bien établie et il y a de beaux cumulus et aussi de très belles rues! J'essaie de les exploiter du mieux que je peux. En remontant au nord après avoir viré proche de la piste de Sanair, je prends une superbe rue : j'avance et je monte !!! Que du bonheur. Le bonheur s'arrêtera proche de St Simon. La rue de nuage continue mais mon cône de sécurité me dit que c'est fini. Je vais donc demi-tour en reprenant la même rue pour en profiter au maximum ;)
Durant le vol, j'utilise ma carte régulièrement pour être capable de me situer et aussi de savoir en un coup d'oeil si je suis toujours local du terrain.
Les 5 heures me semblent maintenant vraiment réalisables! Après 4h15, je prends la meilleure pompe de ma journée qui me monte vers 5000 pieds, avec une telle altitude et les conditions actuelles, il serait facile de rester encore au moins 1h30! Mais je commence à avoir les jambes engourdies et surtout mon variomètre personnelle (i.e mes fesses) commence à montrer des signes de faiblesses :D
Mon PDA me lâche après 4h50 de vol, je n'aperçois pas le "low battery" et il se coupe donc sans autre avertissement :( J'ai pourtant un "power pack" de connecté dessus, mais il ne semble pas assez puissant :( Cela fait maintenant un peu plus de 5 heures que j'ai décollé, je suis à 4000 pieds. Je teste les aérofreins pour m'assurer que j'ai toujours en mémoire leur effet sur le planeur et je me dirige tranquillement vers le début du vent arrière. Je m'annonce à la radio. Durant tout le vent arrière j'ai un peu trop de vitesse, et comme de fait, j'en ai encore trop en finale. Je fais une petite balloune juste avant mon arrondi mais je récupère bien le coup. Je suis content de mon atterrissage même si je me suis posé à côté de l'asphalte :P
Il ne me reste plus qu'à m'extirper du planeur et de me dégourdir les jambes. Je m'empresse de regarder si j'ai mon vol sur mon PDA et mauvaise nouvelle, je ne le trouve pas. Ensuite, en rangeant le planeur, je réalise que j'ai peut-être largué trop haut pour l'épreuve des 5 heures. Dans mes souvenirs, il faut ajouter 15 minutes de vol pour chaque tranche de 1000 pieds au-dessus de 2000 pieds. Jean me fait aussi remarqué que le temps commence au largage et non-pas au décollage... Argh, décidement! :(
Malgré ces deux infortunes, je suis bien content de mon vol. J'ai eu quelques bonnes transitions et j'ai réussi à accrocher assez bas deux fois. Je pense donc avoir fait quelques progrès avec ce vol!
Autant dire qu'avec une telle météo, il y a eu de beaux vols voyages au Québec. Alain et Gabriel, les deux ténors du club ont fait chacun 480km. Sylvain et Nicholas ont fait plus de 300km. Il y a eu deux nouveaux lâchés machine : Laurent sur Jantar et Michel sur L33. Bref, une très bonne journée, autant sur le plan personnel que pour le club!
Fichiers vol 107 : IGC, OLC.

samedi 16 mai 2009

Les aléas du vol à voile

Ce samedi tout était prêt pour aller voler : le lunch, les papiers, le GPS, le bob, les lunettes, le plein d'essence dans la voiture.
Seul un ingrédient n'était pas là : la météo. Pas d'instructeur pour ce samedi et une fenêtre volable très courte genre 10:00-11:30. Je pensais faire ma formation sur Blanik mais des vents du sud est de 15/20 noeuds. Donc vraiment pas des conditions idéales pour prendre en main une nouvelle machine.
C'est donc partie remise pour cette fin de semaine.

lundi 4 mai 2009

A ne pas oublier

Voici quelques commentaires personnels :
  • En transition, avec un vent de face de 20 noeuds, il ne faut pas voler à la vitesse de finesse max, mais bien finesse max + 10kts. Donc pour le vol #106, j'aurais du faire des transitions à 61 kts;
  • Ne pas faire de film en volant. Lors du dernier vol, j'ai essayé de faire une petite vidéo. Cela me donnait une trop grosse charge de travail, j'ai donc rangé l'appareil une bonne fois pour toute. Peut-être fais-je me laisser tenter par une caméra comme celle-ci qui me permettrait de filmer tout en me concentrant sur le vol et donc la sécurité;
  • Faire de l'auto-censure sur mes montées de lait :D, surtout lorsqu'elles sont "bénignes" mais non, je plaisante Cheffy;
  • Ne pas oublier la carte pour le PDA. Pour éviter cette nouvelle erreur, j'ai copié XCSoar dans la mémoire interne du PDA. Après presque une année d'utilisation, je pense que le meilleur rapport qualité/prix pour un PDA est en fait un PNA. Le gros inconvénient de mon PDA est le nombre de pièces que je dois transporter : PDA, GPS, batterie externe...;
  • Toujours avoir une carte. Je pense que j'aurais pu tirer l'élastique un peu plus lors du dernier vol mais comme j'ai encore du mal à évaluer les distances au sol, je reste en grand local.

samedi 2 mai 2009

Vol #106: Solo en Lark

Aujourd'hui, je laisse le Pilatus B4 à Michel, nous sommes les deux seuls de la journée à être intéressé par le Pilatus B4 : c'est aussi un avantage d'avoir un club avec plein de privés (cf mon précédent post) :D
Vers 13h00, une fois tous les monoplaces partis, je m'installe dans un Lark. Je prends tout mon équipement : documents, bob, lunettes, PDA, GPS, batterie externe pour le PDA. Je règle le dossier ainsi que les palonniers, je démarre mon PDA pour lancer XCSoar, ce dernier fournit maintenant des fichiers IGC approuvés pour OLC. Malheur, la carte SD n'est pas dans le PDA :( :'( Je n'ai donc aucun programme pour sauvegarder ma trace GPS :( Je remballe tout le matériel du PDA et je me dis qu'avec un peu de chance, le GPS de mon téléphone va suffire (au moins pour la trace).
Je mets le planeur en piste et je suis prêt au décollage. Le décollage est correct mais par la suite, je me fais encore vraiment brasser derrière le remorqueur, et ce jusqu'à environ 1500 pieds. Lors de ma préparation j'avais remarqué que le volume du vario n'était pas très fort, et comme de fait, un fois en vol, il est inaudible :(
Pour le reste du vol, rien de spécial, la journée est bonne, les thermiques sont donc bien présents, de même que les "dégueulantes". Avec le fort vent, je ne m'aventure pas trop loin du terrain. Durant mon vol, j'ai thermiqué avec plusieurs autres planeurs et ça c'est vraiment MAGIQUE! J'ai aussi réussi à prendre plusieurs rues de nuages, et ça c'est aussi bon. On file tout droit et on monte encore :)
J'ai thermiqué avec le Pilatus qui ressemble à un super-man avec le tape rouge :) J'ai suivi un Pik 20, celui de Francois, dans une ascendance et aussi un peu en transition, mais j'ai fait demi-tour vers le terrain bien avant lui :D
J'ai aussi croisé Alain dans son nouveau planeur suivi de Gab. C'est toujours sympa de croiser d'autres planeurs surtout lorsque l'on peut avoir un visuel avec l'autre pilote!
Vers 15h45, je suis toujours assez haut 4800 pieds, mais il est temps pour moi de me poser. J'ai eu de la chance, il n'y avait qu'un seul étudiant aujourd'hui, j'avais donc le Lark pour moi tout seul!
Pour perdre de l'altitude, je me positionne à l'ouest de la piste, côté opposé au vent arrière, flaps négatifs et 80 noeuds. A ma grande surprise, j'arrive encore à avoir par moment un vario positif !!! Mais je me refuse de sortir les spoilers :)
J'arrive en vent arrière à 1400 pieds, je suis en crabe très prononcé. Je fais mes checks, je tourne en base assez tôt, je suis un peu haut mais une pointe de spoilers me ramène tout de suite à la bonne position. Je suis content de mon atterrissage, il y avait un bon vent de travers et je ne me suis pas fait déporter par rapport à l'axe de la piste : une première ;)
Je suis vraiment content de mon vol : 2h08, quel dommage que je n'ai pas de trace GPS.
De retour chez mois, j'ai un semblant de fichier IGC (après avoir trafiquer le fichier original du téléphone), mais malheureusement les données d'altitude sont erronées. Il y a aussi des sauts de plus de 2 minutes dans le fichier. Avec le peu d'info que j'ai, See You me calcule un vol de 80km, c'est vraiment dommage! Par contre, ce vol commence bien l'année !!!

Et voici quelques photos prises ce samedi :

Tout le monde se prépare


Un des rares moments où la manche à air est calme. Le reste de la journée, elle oscillera entre 10 et 20 noeuds.


Début des activités, les biplaces en tête.


Une ligne de départ "full plastique", c'est beau !

Vol #105: Check annuel

Notre météorologue en chef a prévu des bonnes conditions pour ce samedi, c'est donc l'affluence sur le calendrier.
J'arrive de bonne heure au terrain car je vais devoir rentrer tôt. J'aide à la préparation des biplaces ainsi que celle du terrain : câbles, feuilles de vols, inspection journalière sur les planeurs... J'ai déjà de la frustration du pilote non privé :( Certains privés ne s'occupent que de leur planeur, ils demandent de l'aide pour monter leur machine, ainsi que pour les démonter le soir et c'est tout. Aucune aide pour mettre le club en marche le matin, ni pour aider aux décollages des autres machines. Je pense que c'est le contre-coups d'avoir un club avec beaucoup de privés. Mais il ne faut pas dresser qu'un tableau noir, sauf que lorsque l'on est de mauvaise humeur, on ne voit que les mauvais côtés! Ca y est, ma montée de lait est faite :) Disons que ma frustration a duré 15 minutes et ensuite, la passion a pris le dessus :P

De retour au vrai sujet : le vol de vérification annuel. Cette année, c'est Jean qui s'y colle. Je m'installe dans C-GVWL (tu vois Jean, je mets toute l'immatriculation :P ). Le décollage se passe bien, je me fais brasser derrière le remorqueur et Jean me fait remarquer que je suis trop "pro-actif" sur les commandes. Une démonstration valant mille mots, il prend les commandes et là, tout se calme ;)
Je largue à 3300 pieds, vérifications FASCOTT et c'est parti pour une vrille. Pour sortir de la vrille, je vais un geste beaucoup trop prononcé vers l'avant ce qui nous met en position très piqué. RAS sur le reste du vol. Pour l'atterrissage, je me fais déporter en vent arrière, je suis pourtant en crabe, mais pas assez. Il y a un bon 15 noeuds de vent de travers. Je tourne en base assez tôt pour ne pas me faire prendre par le vent. En finale, je dois me réaligner pour être sur mon point de visée. L'atterrissage est bon, même si je m'aligne avec la piste un peu trop tôt.

Après le debrief, Jean me donne son ok pour mon check :)