Ce samedi, un objectif : finir de préparer le Pilatus, et faire un vol de Lark. La journée s'annonce très venteuse. C'est à double tranchant : je suis déçu de ne pouvoir voler tout seul, mais cela va aussi me permettre de lutter contre ma bête noire!
Commençons par le Pilatus.
La première étape consiste à remonter le compas, facile.
Ensuite, je demande de l'aide pour positionner les ailes prêtes à être montées. A partir de ce moment, j'ai besoin de quelqu'un qui a déjà monté le Pilatus. Christian veut bien m'aider, et plusieurs autres se joindront à nous par la suite. On commence par tout bien graisser :P Aile gauche, puis aile droite, et enfin la profondeur. Tout se passe relativement facilement. Avant de refermer le tout, il faut impérativement qu'une autre personne, qui n'a pas participé au montage, vérifie toutes les connexions. C'est Simon-Pierre qui est désigné pour cette tâche. Je le laisse faire les vérifications puis je remonte le "dos" et la verrière. Et voilà, la bête de course est prête.
En fin de journée, je pars faire un vol avec Alain. Le vent est de 15 noeuds, perpendiculaire à la piste avec des rafales à 25!!! Ca c'est selon Gabriel... Pour moi c'est plus du 24020G35KT :P
Le décollage est très sportif, plein palonnier et le planeur tend à partir en "girouette". Dès que nous prenons un peu d'altitude, cela se calme mais reste encore turbulent.
Je largue à 2500 pieds, s'en suit toute une leçon de la part d'Alain sur comment prendre une pompe. C'est là que je m'aperçois que c'est un sacré pilote. En moins d'un demi-tour, il me remet dans la pompe que j'ai du mal à centrer.
Direction la vent arrière, là aussi, c'est tout un défi. Le crabe est vraiment impressionnant, j'ai trop d'altitude, full spoiler et prise de vitesse, je fais bien attention à ne pas virer trop tard en base, vu la force du vent. Je sais que je vais me prendre un gros gradient en finale, je conserve donc une bonne hauteur et une bonne vitesse (60 noeuds). Et comme de fait, le gradient fait chuter la vitesse de plus de 7 noeuds, je corrige et me replace dans la bonne pente d'approche. L'arrondi est "pas si pire" mais encore une fois, je ne pense pas à regarder loin devant. Aile basse au vent et palonnier pour aider à bien rester dans l'axe de la piste. La roue touche, je ne tarde pas à dégager, tant que j'ai encore du contrôle au palonnier.
Pfffff, un vol de 24 minutes qui m'a vraiment fatigué. C'est dans ce genre de situation qu'il faut vraiment "penser à l'avance".
En fin de journée, le Pilatus est monté au plafond et il ne manque que deux signatures dans le logbook pour le faire voler :)
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1 commentaire:
Un vol et t'etais fatigué?
J'en ai fait 6 où je devais imiter un débutant, en simulant qu'on va percuter la planète, mais en l'évitant si mon apprenti-instructeur ne le realisait pas!
Ah, pis il y a eu la demoiselle qui etait nerveuse et qui avait mal au coeur (pas une super journee pour les intros), mais je fus fier de mon atterrissage. ;)
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