Je m'installe donc et c'est reparti pour un tour. Le décollage est moins bon que le précédent, ça commence bien, je suis tranquillement le remorqueur qui commence son virage et paf, bris de câble. Je vérifie mon altitude : 900 pieds, ma décision : demi-tour.
Je largue à nouveau, j'engage mon virage, dès que j'ai la piste en visuel, une coche de flaps, et les spoilers, je suis haut, je prends de la vitesse pour perdre de l'énergie. Je suis pas mal haut tout le long de la finale. J'arrondis et hop, une petite touchette, je laisse le planeur continuer doucement pour le poser tranquillement un peu plus loin, je dégage et mets l'aile basse au sol.
Finalement, pas de troisième vol :)
Débriefing avec Gabriel qui me dit que c'est ok!
Youhou! Bon j'ai encore pas mal de points sur lesquels je dois faire attention mais il me dit que le résultat est positif!
Il ne me reste donc plus que l'examen théorique!!!!
Tous les membres du club présents viennent me féliciter et cela fait vraiment chaud au coeur (par ce temps, c'est appréciable). Comme me dit Alain : "Bienvenu dans la confrérie!"
Ce dernier vol conclut donc ma première année d'apprenti-pilote. J'ai encore du mal à réaliser tout ce qui s'est passé durant cette année. Je suis heureux de finir de façon positive, mais triste que la saison soit terminée, contrairement à ma femme qui se réjouit que je ne passe plus mes samedis hors de la maison :o :)
L'aventure ne fait que commencer, c'est un premier pas vers mon rêve...
dimanche 18 novembre 2007
Vol #74: Examen en vol
Jour J. J'arrive de bonne heure au terrain. Je n'ai pas le code pour ouvrir la porte, qu'à cela ne tienne, je parviens à ouvrir le hangar en glissant ma main. J'ouvre les portes, argh, il semblerait qu'une des portes soit coincée (sortie de son rail)...
En attendant de regarder de plus près ce problème, je me dirige vers VLI et là...
WI-WI-WI-WI, je viens de d'activer l'alarme!!! Ça hurle tant que possible, et bien sur, je ne peux rien faire. Me voilà donc tout seul sur le terrain, le hangar à moitié ouvert avec l'alarme qui hurle! La journée commence vraiment bien :(
Heureusement, 2 minutes plus tard, Gabriel arrive et me règle tout cela. Nous sortons le remorqueur, puis VLI, je fais le DI sur VLI et hop direct en piste.
Je m'installe à bord. En attendant que le remorqueur fasse tous ses checks, je repense aux erreurs que j'ai faites la semaine dernière.
Les conditions sont bonnes pour un examen en vol (merci Jean!), un léger vent de côté mais vraiment rien de grave. Je pense aux options en cas de bris de câble, je suis persuadé que Gabriel va m'en faire un.
Gabriel vient s'installer, les checks sont faits, le remorqueur s'aligne. Et c'est parti.
Le planeur roule, roule, je le mets en équilibre sur sa roue. Il décolle tout seul et je parviens à le garder proche du sol presque jusqu'au décollage du remorqueur. Je suis trop occupé à penser aux solutions en cas de bris de câble pour être vraiment content de mon décollage.
600 pieds demi-tour si le câble "brise", 1000 pieds circuit modifié, 1500 circuit "normal". Pas de bris de câble, on continue le vol. L'air est TRES stable, ce qui me facilite vraiment la tâche. J'ai une légère tendance à être un peu trop à l'intérieur lors des virages, mais vraiment rien de grave.
3300 pieds, vérifications avant le largage, et c'est largué! Virage à droite, le remorqueur dégage, flaps à 0, train rentré, j'incline pour passer en grande inclinaison et faire les vérifications de terrain pour Ascott. Ascott... oups, j'ai oublié la partie avant ;) tout en continuant mon virage, je fais les checks : altitude, straps, objets, canopy, terrain, trafic. Virage à gauche pour confirmer le tout et c'est parti!
Gabriel me demande une vrille à gauche. Je ralentis le planeur, 50-45-40, je sens qu'il va partir en décrochage et hop, plein palonnier à gauche, la vrille s'engage. Gabriel me dit de sortir. Plein palonnier pied opposé, la vrille s'arrête et je stabilise le planeur.
Prochain exercice la spirale : Gabriel entame un virage serré à droite... La vitesse est stable, elle augmente, elle augmente : ok c'est une spirale, j'en sors. La ressource est un peu plus forte que ce que j'aurais voulu. S'en suivent des glissades à gauche puis à droite, des virages à forte inclinaison à droite puis à gauche. Gabriel reprend les contrôles et me dit qu'il va mettre le planeur dans uns situation particulière, que je vais devoir la reconnaître et en sortir. Planeur en virage serré, la vitesse diminue, et paf, l'aile décroche pour la vrille.
J'annonce la vrille et j'en sors.
Ensuite, une partie vol lent avec un virage à gauche pour prendre la direction de Ste Hyacinthe. Je ralentis le planeur aux alentours de 40 noeuds et agis doucement sur les contrôles.
Gabriel me dit de planifier le reste du vol.
Je me dirige vers le nord pour perdre de l'altitude, Je fais un virage serré par la droite, puis je prends de la vitesse 65 noeuds pour me diriger vers la vent arrière.
J'entre en vent arrière, annonce radio, vérifications, j'ai tendance à aller trop vite tout le long de la vent arrière :(, je corrige à chaque fois entre deux checks. Je tourne en base, je suis trop haut. Je suis souvent trop haut sur la 33, peut-être les arbres me stressent-ils un peu trop? ;)
Base et finale, j'ai encore trop de vitesse, je corrige, je fais l'arrondi en prenant soin de bien m'aligner avant avec la piste. Sauf que j'oublie d'incliner légèrement l'aile au vent, ce qui fait que je me déporte un peu sur la gauche. Je refuse le sol et hop, je touche, hors de l'asphalte :( Puis je dégage.
Et voilà, c'est fait.
On remonte le planeur en piste, je fais mon débriefing complet du vol à Gabriel.
Le planeur est prêt pour un autre vol et Marc, un autre élève pilote commence à s'installer. Gabriel revient vers le planeur et me dit qu'il voudrait que je fasse un autre vol pour refaire la vent arrière!
:( Méchant coup à l'ego :P
En attendant de regarder de plus près ce problème, je me dirige vers VLI et là...
WI-WI-WI-WI, je viens de d'activer l'alarme!!! Ça hurle tant que possible, et bien sur, je ne peux rien faire. Me voilà donc tout seul sur le terrain, le hangar à moitié ouvert avec l'alarme qui hurle! La journée commence vraiment bien :(
Heureusement, 2 minutes plus tard, Gabriel arrive et me règle tout cela. Nous sortons le remorqueur, puis VLI, je fais le DI sur VLI et hop direct en piste.
Je m'installe à bord. En attendant que le remorqueur fasse tous ses checks, je repense aux erreurs que j'ai faites la semaine dernière.
Les conditions sont bonnes pour un examen en vol (merci Jean!), un léger vent de côté mais vraiment rien de grave. Je pense aux options en cas de bris de câble, je suis persuadé que Gabriel va m'en faire un.
Gabriel vient s'installer, les checks sont faits, le remorqueur s'aligne. Et c'est parti.
Le planeur roule, roule, je le mets en équilibre sur sa roue. Il décolle tout seul et je parviens à le garder proche du sol presque jusqu'au décollage du remorqueur. Je suis trop occupé à penser aux solutions en cas de bris de câble pour être vraiment content de mon décollage.
600 pieds demi-tour si le câble "brise", 1000 pieds circuit modifié, 1500 circuit "normal". Pas de bris de câble, on continue le vol. L'air est TRES stable, ce qui me facilite vraiment la tâche. J'ai une légère tendance à être un peu trop à l'intérieur lors des virages, mais vraiment rien de grave.
3300 pieds, vérifications avant le largage, et c'est largué! Virage à droite, le remorqueur dégage, flaps à 0, train rentré, j'incline pour passer en grande inclinaison et faire les vérifications de terrain pour Ascott. Ascott... oups, j'ai oublié la partie avant ;) tout en continuant mon virage, je fais les checks : altitude, straps, objets, canopy, terrain, trafic. Virage à gauche pour confirmer le tout et c'est parti!
Gabriel me demande une vrille à gauche. Je ralentis le planeur, 50-45-40, je sens qu'il va partir en décrochage et hop, plein palonnier à gauche, la vrille s'engage. Gabriel me dit de sortir. Plein palonnier pied opposé, la vrille s'arrête et je stabilise le planeur.
Prochain exercice la spirale : Gabriel entame un virage serré à droite... La vitesse est stable, elle augmente, elle augmente : ok c'est une spirale, j'en sors. La ressource est un peu plus forte que ce que j'aurais voulu. S'en suivent des glissades à gauche puis à droite, des virages à forte inclinaison à droite puis à gauche. Gabriel reprend les contrôles et me dit qu'il va mettre le planeur dans uns situation particulière, que je vais devoir la reconnaître et en sortir. Planeur en virage serré, la vitesse diminue, et paf, l'aile décroche pour la vrille.
J'annonce la vrille et j'en sors.
Ensuite, une partie vol lent avec un virage à gauche pour prendre la direction de Ste Hyacinthe. Je ralentis le planeur aux alentours de 40 noeuds et agis doucement sur les contrôles.
Gabriel me dit de planifier le reste du vol.
Je me dirige vers le nord pour perdre de l'altitude, Je fais un virage serré par la droite, puis je prends de la vitesse 65 noeuds pour me diriger vers la vent arrière.
J'entre en vent arrière, annonce radio, vérifications, j'ai tendance à aller trop vite tout le long de la vent arrière :(, je corrige à chaque fois entre deux checks. Je tourne en base, je suis trop haut. Je suis souvent trop haut sur la 33, peut-être les arbres me stressent-ils un peu trop? ;)
Base et finale, j'ai encore trop de vitesse, je corrige, je fais l'arrondi en prenant soin de bien m'aligner avant avec la piste. Sauf que j'oublie d'incliner légèrement l'aile au vent, ce qui fait que je me déporte un peu sur la gauche. Je refuse le sol et hop, je touche, hors de l'asphalte :( Puis je dégage.
Et voilà, c'est fait.
On remonte le planeur en piste, je fais mon débriefing complet du vol à Gabriel.
Le planeur est prêt pour un autre vol et Marc, un autre élève pilote commence à s'installer. Gabriel revient vers le planeur et me dit qu'il voudrait que je fasse un autre vol pour refaire la vent arrière!
:( Méchant coup à l'ego :P
samedi 17 novembre 2007
Vol #??: Annulé
Samedi matin, je ne peux pas aller au terrain, contrainte familiale. Gabriel m'a envoyé un mail en me disant d'appeler avant de venir l'après-midi, il y a beaucoup de vent de prévu. J'appelle vers 12h15 et en effet, pas de vol aujourd'hui. Il ne reste plus qu'à espérer que la météo soit bonne pour demain!
Lu la veille sur le forum de la SAC:
Gabriel au sujet d'une vidéo où l'instructeur "engueule" tout le vol l'étudiant:
Puis, Jean le météorologue:
Le bourreau bien entendu est Gabriel et le torturé... c'est moi!
Bref, tout ce qu'il faut pour bien se mettre en confiance! :)
Lu la veille sur le forum de la SAC:
Gabriel au sujet d'une vidéo où l'instructeur "engueule" tout le vol l'étudiant:
Ca m'inspire pour le flight test de Yannick Laughing Cool
[...]
Raison de plus pour m'en inspirer pendant ton flight-test demain, alors :D :D
Puis, Jean le météorologue:
Les vols #74 et #75, appelés vols du bourreau, décolleront de Saint-Dominique, en plein centre d'un anticyclone.
Qui dit centre d'un anticyclone dit aussi vent très faible et de direction variable (tendance nord-ouest non affirmée).
Qui dit centre d'un anticyclone dit également inversion de subsidence, ce qui bloque les ascendances en plus d'amener un peu d'air sec dans la basse couche (quelque chose vers les -10 °C comme point de rosée). Les faibles ascendances de novembre seront donc bloquées sous le niveau de condensation. Oubliez donc les cumulus.
Ces conditions trop faciles pourraient rendre le bourreau plus pointilleux, mais il s'agit là d'une prévision non météorologique. :D :D :D
Le bourreau bien entendu est Gabriel et le torturé... c'est moi!
Bref, tout ce qu'il faut pour bien se mettre en confiance! :)
samedi 10 novembre 2007
Vol #73 : Entrainement
C'est parti pour un entraînement pour l'examen en vol. Au décollage, je garde encore le planeur trop au sol, et je fais donc une rotation pour le faire décoller : ça commence bien! :(
Rien de bien particulier durant le remorquage. Comme nous devons faire des exercices, nous montons jusqu'à 3000 pieds. De toute façon, on ne peut pas vraiment monter plus, les nuages se rapprochant bien assez ;)
Je largue, je fais mes vérifications ASCOTT. Tout est ok : Gabriel me demande une vrille à gauche. C'est parti, je place le planeur en décrochage et plein palonnier à gauche. Et paf, l'abattée de l'aile se fait bien sentir et nous sommes bien piqués du nez! Gabriel me dit de sortir : plein palonnier opposé au sens de rotation, on relâche doucement la pression sur le manche. Le planeur "accroche" très rapidement et je sors de la vrille.
S'en suit une spirale à gauche, un décrochage moyen, des glissades à gauche puis à droite, du vol lent, un virage en vol lent. Des virages serrés : demi-tour à droite, quart de tour à gauche, tour complet à droite, demi-tour à gauche.
On remet tout ça bien droit juste au moment où le Grob nous rejoint! Je me mets en vol rectiligne à vitesse constante et là Alain nous fait une belle passe : magnifique, des souvenirs pleins les yeux. Il ne me manque que mon appareil photo!
Ensuite Gabriel me laisse planifier le reste du vol. Vent arrière encore trop proche du terrain, base, finale et atterrissage. Pas de rebond mais encore trop de vitesse au moment du touché.
Voici les points à surveiller pour le véritable examen :
Vivement la semaine prochaine qui risque malheureusement d'être la dernière de l'année...
Rien de bien particulier durant le remorquage. Comme nous devons faire des exercices, nous montons jusqu'à 3000 pieds. De toute façon, on ne peut pas vraiment monter plus, les nuages se rapprochant bien assez ;)
Je largue, je fais mes vérifications ASCOTT. Tout est ok : Gabriel me demande une vrille à gauche. C'est parti, je place le planeur en décrochage et plein palonnier à gauche. Et paf, l'abattée de l'aile se fait bien sentir et nous sommes bien piqués du nez! Gabriel me dit de sortir : plein palonnier opposé au sens de rotation, on relâche doucement la pression sur le manche. Le planeur "accroche" très rapidement et je sors de la vrille.
S'en suit une spirale à gauche, un décrochage moyen, des glissades à gauche puis à droite, du vol lent, un virage en vol lent. Des virages serrés : demi-tour à droite, quart de tour à gauche, tour complet à droite, demi-tour à gauche.
On remet tout ça bien droit juste au moment où le Grob nous rejoint! Je me mets en vol rectiligne à vitesse constante et là Alain nous fait une belle passe : magnifique, des souvenirs pleins les yeux. Il ne me manque que mon appareil photo!
Ensuite Gabriel me laisse planifier le reste du vol. Vent arrière encore trop proche du terrain, base, finale et atterrissage. Pas de rebond mais encore trop de vitesse au moment du touché.
Voici les points à surveiller pour le véritable examen :
- laisser le planeur décoller tout seul et ne pas le retenir au sol;
- les virages lors de la vérification ASCOTT doivent être coordonnés :P sur ce coup là, j'avoue que j'ai vraiment été mauvais...
- pour rentrer une vrille, faire un décrochage plus doux sous peine de se retrouver en spirale en sortie de vrille;
- quand on demande des glissades, prendre un repère à l'horizon et s'y tenir. Lors de mon vol, j'ai juste mis le planeur en glissade, sans garder un cap fixe;
- se situer avec un angle de 30 degrés par rapport à la piste lors du vent arrière et non pas 45 comme je le fais depuis quelques vols;
- une fois à l'arrêt, c'est l'aile au vent qui doit être au sol : je mettais toujours l'aile côté piste au sol.
Vivement la semaine prochaine qui risque malheureusement d'être la dernière de l'année...
Vol #72 : Surprise!
Ma bonne étoile est avec moi, Gabriel est justement ok pour faire une simulation d'examen en vol. On embarque dans le Lark. Le décollage est correct sans plus. Comme lors de chaque vol, j'annonce mes intentions en cas de bris de câble : à droite... le champ à gauche... demi-tour... et paf BRIS DE CABLE.
Ma décision est prise : demi-tour. J'effectue mon virage face au vent (merci les vérifications d'avant-vol), dès que j'ai la piste en visuel, je peux apporter les corrections sur la hauteur. Je sors une coche de flaps en plus et full spoiler car je suis haut. Je décris toutes les actions que je fais, d'une part cela me sert de confirmation personnelle, et d'autre part, cela permet à l'instructeur de savoir ce que je pense. Je continue donc de raconter ma vie tout en alignant le planeur avec la piste. Et hop, 1 minute plus tard, nous voici de retour sur le plancher des vaches.
Je suis assez content de moi, le premier bris de câble que j'avais fait avait été assez catastrophique mais cette fois-ci, cela s'est plutôt bien passé.
En sortant du planeur, je regarde Gabriel. Il est mort de rire et me dit que durant toute la procédure de retour, il s'est marré en m'écoutant raconter ma vie. L'extrait qui l'a plus fait rire est :
"Je ne sors pas la 3ème coche de flaps, je suis trop occupé!". Avec le recul, je me dis en effet, que j'aurais moi-même bien rigolé en ayant un étudiant de la sorte :D :)
Mon explication pour cette phrase est que de cette façon, il n'a pas besoin de me demander pourquoi je n'ai pas sorti la troisième coche de flaps, je lui ai déjà donné la réponse. J'vous jure, on leur mâche le travail et il trouve le moyen de se marrer sur notre dos !!! :D :D :D :D
En résumé, un bon bris de câble et une bonne rigolade! Qui a dit que le planeur était ennuyeux :)
Ma décision est prise : demi-tour. J'effectue mon virage face au vent (merci les vérifications d'avant-vol), dès que j'ai la piste en visuel, je peux apporter les corrections sur la hauteur. Je sors une coche de flaps en plus et full spoiler car je suis haut. Je décris toutes les actions que je fais, d'une part cela me sert de confirmation personnelle, et d'autre part, cela permet à l'instructeur de savoir ce que je pense. Je continue donc de raconter ma vie tout en alignant le planeur avec la piste. Et hop, 1 minute plus tard, nous voici de retour sur le plancher des vaches.
Je suis assez content de moi, le premier bris de câble que j'avais fait avait été assez catastrophique mais cette fois-ci, cela s'est plutôt bien passé.
En sortant du planeur, je regarde Gabriel. Il est mort de rire et me dit que durant toute la procédure de retour, il s'est marré en m'écoutant raconter ma vie. L'extrait qui l'a plus fait rire est :
"Je ne sors pas la 3ème coche de flaps, je suis trop occupé!". Avec le recul, je me dis en effet, que j'aurais moi-même bien rigolé en ayant un étudiant de la sorte :D :)
Mon explication pour cette phrase est que de cette façon, il n'a pas besoin de me demander pourquoi je n'ai pas sorti la troisième coche de flaps, je lui ai déjà donné la réponse. J'vous jure, on leur mâche le travail et il trouve le moyen de se marrer sur notre dos !!! :D :D :D :D
En résumé, un bon bris de câble et une bonne rigolade! Qui a dit que le planeur était ennuyeux :)
Vol #71 : Copier-coller
Enfin mon 20ème solo!
Ce vol est quasiment un copier-coller du précédent : une balloune au décollage et un bon atterrissage.
Finalement, je peux enfin "légalement" passer mon examen en vol. Il faut bien entendu que cela soit confirmé par le chef instructeur. En effet, il faut garder à l'esprit que les nombres de vols donnés pour telle ou telle qualification ne sont qu'arbitraires. Il se peut très bien qu'un élève pilote fasse plus de 20 solos avant de pouvoir passer son examen en vol.
Ce vol est quasiment un copier-coller du précédent : une balloune au décollage et un bon atterrissage.
Finalement, je peux enfin "légalement" passer mon examen en vol. Il faut bien entendu que cela soit confirmé par le chef instructeur. En effet, il faut garder à l'esprit que les nombres de vols donnés pour telle ou telle qualification ne sont qu'arbitraires. Il se peut très bien qu'un élève pilote fasse plus de 20 solos avant de pouvoir passer son examen en vol.
Vol #70 : Ca s'en vient
Troisième vol de la journée.
Je fais un genre de bond vers le haut juste après avoir décollé. Par crainte de tirer sur la queue du remorqueur, je "rabats" le planeur. RAS pour le reste du vol. Je pense à m'aligner avec la piste avant l'arrondi et hop un bel atterrissage (de mon point de vue :P).
La préparation et le décollage, filmé par Daniel. Petite note, on voit sur la vidéo Nicholas, heureux propriétaire d'un ASW15. C'est lui qui m'a fait faire mon premier vol à Champlain. Je m'en souviens encore comme si c'était hier!
Je fais un genre de bond vers le haut juste après avoir décollé. Par crainte de tirer sur la queue du remorqueur, je "rabats" le planeur. RAS pour le reste du vol. Je pense à m'aligner avec la piste avant l'arrondi et hop un bel atterrissage (de mon point de vue :P).
La préparation et le décollage, filmé par Daniel. Petite note, on voit sur la vidéo Nicholas, heureux propriétaire d'un ASW15. C'est lui qui m'a fait faire mon premier vol à Champlain. Je m'en souviens encore comme si c'était hier!
Vol #69 : -3
Deuxième vol de la journée. Encore et toujours ce vent de travers. Le décollage se passe bien, je donne même une petite interview :P à Daniel (heureux propriétaire d'un Silent 2 Targa).
Le décollage se passe bien tout comme le remorquage. Je largue encore à 2000 pieds, je me dirige vers la petite pompe que j'ai trouvée lors du dernier vol. Malheureusement, il ne reste plus grand chose... Je me dirige donc en vent arrière. J'ai tendance à me coller trop près de la piste, je m'éloigne en crabant. En base, je sors full spoiler car je me trouve trop haut. La finale est correct, et pas de rebond au touché. Par contre, j'ai encore trop de vitesse et le touché n'est toujours pas deux points...
[Pub_on] Lien YouTube de Daniel [/Pub_off]
Le décollage se passe bien tout comme le remorquage. Je largue encore à 2000 pieds, je me dirige vers la petite pompe que j'ai trouvée lors du dernier vol. Malheureusement, il ne reste plus grand chose... Je me dirige donc en vent arrière. J'ai tendance à me coller trop près de la piste, je m'éloigne en crabant. En base, je sors full spoiler car je me trouve trop haut. La finale est correct, et pas de rebond au touché. Par contre, j'ai encore trop de vitesse et le touché n'est toujours pas deux points...
[Pub_on] Lien YouTube de Daniel [/Pub_off]
Vol #68 : Matinal et presque glacial
Il faut bien se couvrir ce samedi matin, il fait aux alentours de 0 degré. Le vent est bien de travers. Il ne reste plus qu'un seul Lark d'opérationnel, l'autre est démonté dans le hangar. Il y a quelques courageux qui travaillent déjà sur l'abri pour le remorqueur!
On sort le Lark, je fais le DI et direction la piste. Je suis deuxième sur la liste. J'observe les décollages/atterrissages du Lark. C'est pas mal impressionnant de voir le Lark se poser avec un vent de travers comme aujourd'hui : il y a un bon 45 degrés avec l'axe de la piste en finale ;)
C'est bientôt mon tour, avant le départ, Gabriel, vient me voir et me demande :
"J'ai une question à te poser suite à la lecture de ton blog. Tu es en final glide direction le terrain, quelle vitesse prends-tu?"
"heu... Finesse plus vitesse du vent sur 2" Je remarque son "fameux" petit sourire en coin :) Oups, ce n'est absolument pas ce que j'ai fait lors du vol où je me considérais trop bas. J'avais pris la vitesse de finesse max mais je n'avais pas tenu compte du vent... :( A méditer...
Le décollage se passe bien, je suis surpris de devoir garder le manche en avant si longtemps avant que le planeur ne bascule sur sa roue principale. Il faudra que je pense à mettre un petit peu plus de trim au prochain décollage!
Le remorquage se passe bien, je largue à 2000. Je plane tranquillement dans la zone libre (ie pas du côté du vent arrière), quand soudain, j'entends un bruit qui me fait plaisir, le vario passe dans le positif. Hop, une coche de flaps et j'enroule. Ca ne montre pas vraiment, mais ça ne descend pas non plus. Je prolonge tranquillement mon vol en me stabilisant à 1900 pieds. Finalement, je perds la pompe et me décide à aller me poser.
Vent arrière avec un beau crabe, base et finale. La finale se fait avec un angle très prononcé, gracieuseté du vent de travers. Je me pose, pas de rebond et je dégage. Gabriel m'avais prévenu que le planeur dégagerait tout seul (effet girouette) qu'il fallait donc que je sois doux lors du d?0gagement. Heureusement qu'il m'avait prévenu car en effet, il faut plus contrer le dégagement que le forcer.
Lors du débriefing, Gabriel me dit que je m'aligne trop tard avec la piste. Il faudrait que je m'aligne avant l'arrondi. Ce n'est pas la première fois qu'il me le dit, il va vraiment falloir que je me concentre sur ce point.
On sort le Lark, je fais le DI et direction la piste. Je suis deuxième sur la liste. J'observe les décollages/atterrissages du Lark. C'est pas mal impressionnant de voir le Lark se poser avec un vent de travers comme aujourd'hui : il y a un bon 45 degrés avec l'axe de la piste en finale ;)
C'est bientôt mon tour, avant le départ, Gabriel, vient me voir et me demande :
"J'ai une question à te poser suite à la lecture de ton blog. Tu es en final glide direction le terrain, quelle vitesse prends-tu?"
"heu... Finesse plus vitesse du vent sur 2" Je remarque son "fameux" petit sourire en coin :) Oups, ce n'est absolument pas ce que j'ai fait lors du vol où je me considérais trop bas. J'avais pris la vitesse de finesse max mais je n'avais pas tenu compte du vent... :( A méditer...
Le décollage se passe bien, je suis surpris de devoir garder le manche en avant si longtemps avant que le planeur ne bascule sur sa roue principale. Il faudra que je pense à mettre un petit peu plus de trim au prochain décollage!
Le remorquage se passe bien, je largue à 2000. Je plane tranquillement dans la zone libre (ie pas du côté du vent arrière), quand soudain, j'entends un bruit qui me fait plaisir, le vario passe dans le positif. Hop, une coche de flaps et j'enroule. Ca ne montre pas vraiment, mais ça ne descend pas non plus. Je prolonge tranquillement mon vol en me stabilisant à 1900 pieds. Finalement, je perds la pompe et me décide à aller me poser.
Vent arrière avec un beau crabe, base et finale. La finale se fait avec un angle très prononcé, gracieuseté du vent de travers. Je me pose, pas de rebond et je dégage. Gabriel m'avais prévenu que le planeur dégagerait tout seul (effet girouette) qu'il fallait donc que je sois doux lors du d?0gagement. Heureusement qu'il m'avait prévenu car en effet, il faut plus contrer le dégagement que le forcer.
Lors du débriefing, Gabriel me dit que je m'aligne trop tard avec la piste. Il faudrait que je m'aligne avant l'arrondi. Ce n'est pas la première fois qu'il me le dit, il va vraiment falloir que je me concentre sur ce point.
lundi 5 novembre 2007
Vol #64-67(bis): A ne pas oublier
Retour de mémoire...
J'ai fait un rapide aperçu de mes vols de cette fin de semaine. Voici quelques points dont je me souviens et que je trouve important de noter:
Premier point : Je largue à 2000 pieds, et je m'éloigne tout doucement du terrain. Je suis en taux de chute minimum, autant faire durer le plaisir le plus possible ;) Je profite pleinement du paysage... A 1700 pieds, je fais demi-tour et là!!!! Outch que le terrain me semble loin! Je suis vraiment limite dans ma zone de confiance/sécurité. Ok, pas de panique, on applique ce que l'on a appris:
Situation: en direction du terrain, en limite de retour.
Options:
1) direction la vent arrière standard (droite 15))
2) possibilité de faire une vent arrière gauche piste 15
3) si vraiment trop bas, intégration directement en base pour la 15.
Action: vitesse de finesse maximum en direction de la vent arrière standard.
Ré-évaluation: ma situation a-t-elle changée? Suis-je toujours correct pour la vent arrière droite piste 15 ou bien dois-je prendre une autre option? ...
Durant la transition, que je trouve longue, je réévalue ma situation. Finalement, je me trouve à 1450 pieds en début de vent arrière pour la droite pour la piste 15. L'atterrissage se passe bien, pas de rebond. En conclusion, j'étais encore "local" avec 100 pieds de "trop". Pas très fier de moi sur ce coup là! Si Eric était là, il se serait sûrement moqué de moi en disant que j'aurais pu tirer l'élastique encore un peu :)) (cf un des vols que j'ai fait avec lui...)
Note pour moi-même : toujours partir face au vent, même si cela fait s'éloigner du terrain. De cette façon, c'est plus facile de revenir!!! Pour ce vol, je me suis fait avoir par ma position relative au terrain. Je suis resté proche du terrain mais avec un retour vent dans le nez! Au lieu de partir en direction opposée pour revenir vent dans le dos.
Deuxième point: J'ai remarqué par deux fois que lorsque je largue le câble, au moment de dégager, je tire trop sur le nez du planeur. Je me retrouve obligé de faire prendre de la vitesse en piquant du nez. A surveiller lors des prochains vols!
Note pour moi-même : heu... rien de spécial, juste une habitude à corriger.
Troisième et dernier point: Lors de deux vols, j'ai sorti full spoilers en base, pour me retrouver quasiment sans spoilers en finale...
Noter pour moi-même : il serait peut-être plus avisé de faire moitié-moitié! Surtout lorsqu'il y a risque de gradient, ce qui n'était pas le cas aujourd'hui :P
J'ai fait un rapide aperçu de mes vols de cette fin de semaine. Voici quelques points dont je me souviens et que je trouve important de noter:
Premier point : Je largue à 2000 pieds, et je m'éloigne tout doucement du terrain. Je suis en taux de chute minimum, autant faire durer le plaisir le plus possible ;) Je profite pleinement du paysage... A 1700 pieds, je fais demi-tour et là!!!! Outch que le terrain me semble loin! Je suis vraiment limite dans ma zone de confiance/sécurité. Ok, pas de panique, on applique ce que l'on a appris:
Situation: en direction du terrain, en limite de retour.
Options:
1) direction la vent arrière standard (droite 15))
2) possibilité de faire une vent arrière gauche piste 15
3) si vraiment trop bas, intégration directement en base pour la 15.
Action: vitesse de finesse maximum en direction de la vent arrière standard.
Ré-évaluation: ma situation a-t-elle changée? Suis-je toujours correct pour la vent arrière droite piste 15 ou bien dois-je prendre une autre option? ...
Durant la transition, que je trouve longue, je réévalue ma situation. Finalement, je me trouve à 1450 pieds en début de vent arrière pour la droite pour la piste 15. L'atterrissage se passe bien, pas de rebond. En conclusion, j'étais encore "local" avec 100 pieds de "trop". Pas très fier de moi sur ce coup là! Si Eric était là, il se serait sûrement moqué de moi en disant que j'aurais pu tirer l'élastique encore un peu :)) (cf un des vols que j'ai fait avec lui...)
Note pour moi-même : toujours partir face au vent, même si cela fait s'éloigner du terrain. De cette façon, c'est plus facile de revenir!!! Pour ce vol, je me suis fait avoir par ma position relative au terrain. Je suis resté proche du terrain mais avec un retour vent dans le nez! Au lieu de partir en direction opposée pour revenir vent dans le dos.
Deuxième point: J'ai remarqué par deux fois que lorsque je largue le câble, au moment de dégager, je tire trop sur le nez du planeur. Je me retrouve obligé de faire prendre de la vitesse en piquant du nez. A surveiller lors des prochains vols!
Note pour moi-même : heu... rien de spécial, juste une habitude à corriger.
Troisième et dernier point: Lors de deux vols, j'ai sorti full spoilers en base, pour me retrouver quasiment sans spoilers en finale...
Noter pour moi-même : il serait peut-être plus avisé de faire moitié-moitié! Surtout lorsqu'il y a risque de gradient, ce qui n'était pas le cas aujourd'hui :P
samedi 3 novembre 2007
Vol #64-67: Tir groupé
Je profite d'une mauvaise journée pour faire un maximum de vol solo. Aujourd'hui, pas de thermique, air super stable. Temps exécrable pour les "vrais" vélivoles, mais parfait pour moi :)
Je fais donc 4 vols solos assez similaires : décollage, largage à 2000 et atterrissage. Dans l'ensemble je suis satisfait de ces vols. Mes décollages sont mieux, et pas un seul rebond lors de mes atterrissages. Par contre, je n'ai toujours pas fait un bel atterrissage deux points.
Je fais donc 4 vols solos assez similaires : décollage, largage à 2000 et atterrissage. Dans l'ensemble je suis satisfait de ces vols. Mes décollages sont mieux, et pas un seul rebond lors de mes atterrissages. Par contre, je n'ai toujours pas fait un bel atterrissage deux points.
Vol #63: Check
De retour au pays, direction le terrain en ce samedi matin plutôt nuageux. Je fais le premier vol avec Gabriel pour un check.
Le décollage se passe bien, j'échappe une aile mais je récupère correctement. Le remorquage est super tranquille, l'air est vraiment très stable. Deux virages serrés avec sortie sur un cap précis et nous voilà déjà en vent arrière. L'atterrissage est "pas si pire" mais j'ai encore trop de vitesse. Par contre, cette fois-ci, pas de rebond, c'est un progrès ;)
Au débriefing, Gabriel me dit que j'ai encore tendance à coller le planeur au sol. Il a aussi remarqué que lors de mes sorties de virages à grande inclinaison, j'avais tendance à "remonter" le planeur une fois complètement sorti. Encore des points à travailler.
Le décollage se passe bien, j'échappe une aile mais je récupère correctement. Le remorquage est super tranquille, l'air est vraiment très stable. Deux virages serrés avec sortie sur un cap précis et nous voilà déjà en vent arrière. L'atterrissage est "pas si pire" mais j'ai encore trop de vitesse. Par contre, cette fois-ci, pas de rebond, c'est un progrès ;)
Au débriefing, Gabriel me dit que j'ai encore tendance à coller le planeur au sol. Il a aussi remarqué que lors de mes sorties de virages à grande inclinaison, j'avais tendance à "remonter" le planeur une fois complètement sorti. Encore des points à travailler.
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