samedi 26 mai 2007

Vol #10 : Sorties de vrilles et remorquage

Premier vol de la journée, avec Pierre. Pour commencer : remorquage et sortie vrille. Au briefing, Pierre me demande comment se sont passées mes dernières sorties de vrilles. Lorsque je lui dis que je n'étais pas assez franc sur le palonnier, il me répond : "C'est ça" avec un air de c'est la bonne réponse! Je le regarde surpris, avant de réaliser qu'il avait certainement fait un briefing avec Gabriel sur mes derniers vols ;)
Je fais tout le début du vol. Il y a encore très peu de turbulence, ce qui me facilite vraiment la tâche lors du décollage et surtout lors du remorquage! Un fois largué, Pierre me fait faire les vérifications d'usage. Je n'en avais pas parlé lors de mes précédents vols, alors les voici:
  • Altitude : Pour une vrille 2000 pieds sol rétabli;
  • Straps (ceintures) : pilote bien attaché;
  • Canopy (verrière) : bien fermé, trappe latérale fermée;
  • Objets : pas d'objets libres dans le cockpit;
  • Terrain : 2 virages à forte inclinaison pour valider qu'il n'y a rien (ni d'habitation, ni autre aéronef) sous le planeur;
  • Trafic : Pas d'autres aéronefs proche de la zone de manoeuvre.

Tout est correct, Pierre déclenche une vrille à gauche. Lorsqu'il me le dit, je sors de la vrille, non sans entendre un "Wooooh!" de sa part. Une fois rétabli, il me demande si j'ai bien mis du pied inverse. Je lui réponds que oui et il semblerait que cela n'était pas suffisant. Pourtant, de mon côté, je pensais bien avoir enfoncé le palonnier! On recommence par la droite. Cette fois-ci tout est correct, je prends un peu trop de vitesse avant de sortir complètement le planeur mais rien de trop grave. Après ces deux vrilles, je prépare la planification de l'atterrissage et je m'occupe aussi de l'annonce radio. Cela peut paraître simple à faire. Mais à la vitesse où tout se passe, cela fait une charge de travail supplémentaire non négligeable! En plus, à ma décharge, le planeur est équipé avec des radios portatives peu pratique pour le débutant que je suis ;)
Vent arrière, base, finale, point de visé : tout est bon jusqu'à l'arrondi que j'oublie complètement de faire... :( C'est dans ce genre de situation que l'on est heureux d'avoir un instructeur et un planeur avec un bon amortisseur en état (merci au chef mécano)!
Au débriefing, Pierre me fait comprendre mon erreur : je n'ai pas levé les yeux pour l'arrondi... Et pourtant je le sais, mais cette fois-ci, j'ai vu une légère variation sur la vitesse, et je me suis concentré à la corriger plutôt que d'arrondir.
Fichier vol 9 : IGC, KML.

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