Il est déjà 13h30 et tous les plastiques sont partis. Les deux Lark se reposent au soleil, je me décide pour en prendre un.
Le décollage se passe bien tout comme le remorquage. Je largue à 2800 pieds, je trouve un petit 0.5 que j'abandonne pour me diriger vers l'anneau de course, à la "pompe de service". Je suis déçu, cela ne donne que très peu, entre 0 et +1. Mais je persévère et cela paye. Vers 3500 pieds, un autre planeur me rejoint, il me semble que c'est le SZD55 (à la vue de la forme des ailes bien particulière). Je monte jusqu'à 4800 pieds avant de me décider à quitter, et aussi pour laisser l'autre planeur en vol voyage thermiquer tranquillement, sans trop le déranger. Je quitte donc le thermique pour en retrouver un encore meilleur quelques centaines de mètres plus loin. Je fais mon point culminant de la journée : un peu plus de 5200 pieds :)
Avant le vol, je m'étais prévu des points de virage, avec l'altitude que j'ai, je peux les faire sans problèmes : direction St Liboire puis la 20 au nord. Entre St Liboire et la 20, je pense trouver quelque chose mais un tour dans du 0 négatif me dissuade de continuer à thermiquer. Je transite tranquillement, je ralentis quand ça monte et j'accélère dans le négatif et me voilà déjà arrivé à mon point de virage sur la 20. Je suis aux alentours de 3000 pieds, je "sens" une pompe mais je ne parviens pas à vraiment la trouver. Je me dirige alors vers l'ouest ou le L33 des Outardes (l'autre club qui partage le terrain) thermique. Je vire un peu sur ma droite pour rentrer opposé par rapport au L33 dans le thermique. Nous sommes presque à la même altitude, je vais deux tours avec lui sans parvenir à bien centrer et à bien rester en visuel par rapport à lui. Je quitte donc le thermique pour ne pas le déranger plus longtemps.
Je reviens sur mes pas vers l'est. Et là PAF! +5 au vario, "toi ma cocotte, je ne vais pas te laisser filer", je commence à enrouler et je monte jusqu'à 5000 pieds. Entre temps, le L33 est venu me rejoindre ainsi qu'un Pilatus. C'est vraiment le bonheur de thermiquer avec d'autres planeurs!!!
Bon, j'ai assez d'altitude pour m'éloigner un peu : direction la carrière. J'ai le vent dans le dos, ce qui fait que je ne perds quasiment pas d'altitude. Pendant la transition, je fais un appel à "base Champlain" pour savoir si quelqu'un a besoin du planeur, pas de réponse. Cela fait maintenant plus de 45 minutes que je suis en vol. Je vire à la carrière à plus de 4000 pieds. Je me dirige ensuite vers le sud-est puis vers St Liboire. Comme j'ai le vent de face pour rentrer, je perds plus d'altitude. Finalement, je trouve que St Liboire risque de faire un peu juste, je ne veux vraiment pas prendre de risque. Je prends donc une trajectoire parallèle à la piste. Je reçois un appel qui me demande de me poser pour laisser le planeur à quelqu'un d'autre. Pas de problème, je suis tout proche du terrain à 2000 pieds. Pour perdre de l'altitude, je fais un petite pointe de vitesse à 80 noeuds avec les flaps en négatif :)) Cela me permets de constater que les commandes sont vraiment plus dures à cette vitesse, et pourtant, je ne suis toujours pas dans l'arc jaune!
Annonce vent-arrière, virage en base, oups, je suis bas, je coupe ma base, avec le vent de face, ce n'est pas le moment de faire une bêtise. J'arrive bien en finale, je fais mon arrondi avec 3/4 de spoilers et réalise un de mes plus beaux atterrissages.
Résultat : 1h10 de pur plaisir, 45.16km et 49.93 points sur OLC.Je suis vraiment super content de ce vol. J'ai pu pratiquer ma technique en thermique et aussi mieux comprendre le planeur en transition. Sans parler de thermiquer avec d'autres planeurs. Bref, un REGAL!!!
Fichiers vol 49 : IGC, KML, OLC.
dimanche 29 juillet 2007
Vol #48 : Check-flight
Comme prévu, après 5 vols solo, je repars avec un instructeur : histoire de corriger les mauvais défauts ;) C'est Carol qui s'y colle.
Le décollage se passe de façon assez folklorique. Un planeur s'annonce en vent arrière, j'estime (avec confirmation de mon instructeur) que j'ai le temps de décoller. Je fais lever l'aile, le câble est tendu, nous sommes prêt à partir. Quelqu'un s'approche du remorqueur et commence à lui tailler la causette. Je m'inquiète de plus en plus de la position du planeur en vent arrière. Le temps passe, passe. Comme le remorqueur ne semble pas voir les signes de l'ailier, je demande à poser l'aile au sol, pour laisser atterrir le planeur. L'aile est posée, j'ouvre la verrière, et là, le remorqueur se dit que cela serait une bonne idée de partir !?!?!?!
Tout se passe vite :
- je referme le canopy avec un check pour le verrouillage;
- j'ai en visuel le planeur, j'ai le temps de décoller;
- le planeur commence à rouler, j'ai la main sur la poignée jaune (celle de largage);
- je parviens à m'aligner correctement derrière le remorqueur;
- je confirme avec mon instructeur que tout est ok, il en est de même pour lui.
Une petite frayeur pour commencer le vol. Je me fais un peu brasser durant le remorquage. Comme c'est un vol de vérification, je largue bas pour aller me poser directement. Il n'y a vraiment pas de thermique à cette heure-ci de la journée.
Le reste du vol se passe bien, il y a un peu de vent traversier : ça tombe bien, c'est ce que je dois travailler ;)
Vent arrière et base sont ok. Par contre en finale, je prends un peu trop de vitesse, je corrige pour me remettre à 55 noeuds. Alors que je suis proche de l'arrondi, je corrige un petit peu en rentrant les spoilers. Je fais mon arrondi un peu plus tôt et là, le planeur flotte et "mange" de la piste!
En débriefing avec Carol, il me dit que je n'aurais pas dû corriger juste avant l'arrondi. Le fait d'avoir rentré les spoilers a augmenté la distance parcourue par le planeur pour perdre son énergie.
Mais c'est bien sur!!! J'ai peut-être enfin trouvé un des problèmes de mes atterrissages!!! Comme quoi : vives les vols de vérification!!!
Fichier vol 48 : IGC, KML.
Le décollage se passe de façon assez folklorique. Un planeur s'annonce en vent arrière, j'estime (avec confirmation de mon instructeur) que j'ai le temps de décoller. Je fais lever l'aile, le câble est tendu, nous sommes prêt à partir. Quelqu'un s'approche du remorqueur et commence à lui tailler la causette. Je m'inquiète de plus en plus de la position du planeur en vent arrière. Le temps passe, passe. Comme le remorqueur ne semble pas voir les signes de l'ailier, je demande à poser l'aile au sol, pour laisser atterrir le planeur. L'aile est posée, j'ouvre la verrière, et là, le remorqueur se dit que cela serait une bonne idée de partir !?!?!?!
Tout se passe vite :
- je referme le canopy avec un check pour le verrouillage;
- j'ai en visuel le planeur, j'ai le temps de décoller;
- le planeur commence à rouler, j'ai la main sur la poignée jaune (celle de largage);
- je parviens à m'aligner correctement derrière le remorqueur;
- je confirme avec mon instructeur que tout est ok, il en est de même pour lui.
Une petite frayeur pour commencer le vol. Je me fais un peu brasser durant le remorquage. Comme c'est un vol de vérification, je largue bas pour aller me poser directement. Il n'y a vraiment pas de thermique à cette heure-ci de la journée.
Le reste du vol se passe bien, il y a un peu de vent traversier : ça tombe bien, c'est ce que je dois travailler ;)
Vent arrière et base sont ok. Par contre en finale, je prends un peu trop de vitesse, je corrige pour me remettre à 55 noeuds. Alors que je suis proche de l'arrondi, je corrige un petit peu en rentrant les spoilers. Je fais mon arrondi un peu plus tôt et là, le planeur flotte et "mange" de la piste!
En débriefing avec Carol, il me dit que je n'aurais pas dû corriger juste avant l'arrondi. Le fait d'avoir rentré les spoilers a augmenté la distance parcourue par le planeur pour perdre son énergie.
Mais c'est bien sur!!! J'ai peut-être enfin trouvé un des problèmes de mes atterrissages!!! Comme quoi : vives les vols de vérification!!!
Fichier vol 48 : IGC, KML.
Vol #47 : Plaisir
Pour la première fois de la saison, le samedi fut une journée sans vol. Les raisons : orage et pluie. C'est donc par un beau dimanche matin que je me présente au terrain. Je fais le DI sur VLI, le mets en piste, valide avec un instructeur que je peux partir et hop, me voilà en l'air.
Pour ce vol, je n'avais rien prévu de particulier. J'ai donc largué vers 2800 pieds, trimé le planeur pour 48 noeuds et profité du paysage. C'est dans ce genre de moment, que je me rends compte que je suis vraiment privilégié. L'air était TRES stable (donc pas de thermique), le planeur volait tout seul et cela me permettait de profiter au maximum de la vue.
Voilà, c'est tout ce que j'ai fait du vol! J'oubliais, j'ai quand même pratiqué un virage à faible inclinaison et un à forte inclinaison.
L'atterrissage était moyen... Ca devient hélas une habitude.
Fichier vol 47 : IGC, KML.
Pour ce vol, je n'avais rien prévu de particulier. J'ai donc largué vers 2800 pieds, trimé le planeur pour 48 noeuds et profité du paysage. C'est dans ce genre de moment, que je me rends compte que je suis vraiment privilégié. L'air était TRES stable (donc pas de thermique), le planeur volait tout seul et cela me permettait de profiter au maximum de la vue.
Voilà, c'est tout ce que j'ai fait du vol! J'oubliais, j'ai quand même pratiqué un virage à faible inclinaison et un à forte inclinaison.
L'atterrissage était moyen... Ca devient hélas une habitude.
Fichier vol 47 : IGC, KML.
samedi 21 juillet 2007
Vol #46 : A la recherche de thermiques
Il y a un Lark de disponible et le ciel semble me dire d'y aller... Alors j'y vais :P
Cette fois-ci, je ne me ferais pas avoir, je vais larguer à 3000 histoire d'avoir un peu plus de temps pour trouver un thermique.
Le décollage se passe bien et le remorquage aussi. Je largue à 3200 et je cherche... je cherche... et je cherche encore. 2000 pieds, il est temps de se rapprocher de la piste et de se préparer pour le circuit. Bon, une journée à oublier pour les thermiques pour ma part.
Je fais encore un bond à l'atterrissage :(
Et pendant ce temps, il y en a qui foncent comme des malades !!! Ce fut une bonne journée pour le vol voyage à Champlain, quasiment tous les plastiques étaient sortis. Le plus beau vol : 450km à 85km/h de moyenne !!!
Cette fois-ci, je ne me ferais pas avoir, je vais larguer à 3000 histoire d'avoir un peu plus de temps pour trouver un thermique.
Le décollage se passe bien et le remorquage aussi. Je largue à 3200 et je cherche... je cherche... et je cherche encore. 2000 pieds, il est temps de se rapprocher de la piste et de se préparer pour le circuit. Bon, une journée à oublier pour les thermiques pour ma part.
Je fais encore un bond à l'atterrissage :(
Et pendant ce temps, il y en a qui foncent comme des malades !!! Ce fut une bonne journée pour le vol voyage à Champlain, quasiment tous les plastiques étaient sortis. Le plus beau vol : 450km à 85km/h de moyenne !!!
Vol #45 : Départ en vitesse
Midi, tous les plastiques sont prêts, il y a un Lark devant, Alain me dit de le prendre. Je ne suis pas vraiment prêt : pas les poids, pas le GPS... Je cours pour tout mettre en place, le remorqueur vient de démarrer et je ne suis toujours pas attaché.
Le décollage se passe mieux que le précédent. Pour le remorquage ça va aussi. J'ai encore tendance à virer trop tôt derrière le remorqueur. A 2600 pieds, je passe dans un thermique, je largue, mets le planeur en configuration de vol et cherche le thermique. Je cherche, cherche... Argh, je ne le trouve pas. Je me dirige vers un petit nuage. Tous les "gros" sont hors de ma portée : trop loin. Je fais deux-trois tours dans du 0 et direction la piste.
Argh, je suis déçu : j'aurais du attendre un peu plus avant de larguer...
Note personnelle : ne partir que si l'on se sent prêt!!! Et ne pas céder à la "pression" des autres.
Le décollage se passe mieux que le précédent. Pour le remorquage ça va aussi. J'ai encore tendance à virer trop tôt derrière le remorqueur. A 2600 pieds, je passe dans un thermique, je largue, mets le planeur en configuration de vol et cherche le thermique. Je cherche, cherche... Argh, je ne le trouve pas. Je me dirige vers un petit nuage. Tous les "gros" sont hors de ma portée : trop loin. Je fais deux-trois tours dans du 0 et direction la piste.
Argh, je suis déçu : j'aurais du attendre un peu plus avant de larguer...
Note personnelle : ne partir que si l'on se sent prêt!!! Et ne pas céder à la "pression" des autres.
Vol #44 : Virages
Premier vol en solo ce matin. Au programme, virages à faibles puis grandes inclinaisons avec sortie sur cap fixé. Je m'installe tranquillement dans le planeur, après l'avoir bien lavé (les bords d'attaque étaient recouverts de bibitte!).
Je fait mes checks tranquillement, je suis plutôt confiant... Un peu trop peut-être.
Dès le décollage, je me fais une grosse frousse. Le vent est de face et le planeur décolle TRES rapidement. Je comprends maintenant ce que m'avait dit Gabriel la semaine passée! J'ai mis trop de palonnier pour contrer un vent de travers inexistant. Surpris par la vitesse du décollage, j'applique une légère pression sur le manche vers l'avant, je corrige en même temps avec le palonnier pour remettre le planeur dans l'axe. Bref, vraiment rien de grave mais de quoi me remettre les deux pieds sur terre (façon de parler :P ).
Je me concentre donc sur mon vol : bris de câble, à droite, à gauche, demi-tour, circuit modifié, circuit normal... Ouf, on respire de nouveau. Je largue à 3000 pieds et je pratique mes virages. La mise en virage se passe bien, que cela soit en faible ou forte inclinaison. Par contre, je n'arrive jamais à sortir pile-poil sur le but que je m'étais fixé. C'est soit un peu trop tôt, soit un peu trop tard... Comme il n'y a personne pour le voir, je me dis que ce n'est pas si pire :D
Déjà 2000 pieds, je me dirige vers l'entrée du circuit. Le début circuit se passe bien, arrivé en base, je mets mi-spoiler pour ajuster ma finale correctement. Il y a un léger vent de face, je tourne un peu trop tôt, de peur de trop descendre en finale. J'essaie de sortir la troisième coche de flaps avant de passer en finale, je suis haut et certain de faire la piste. Je me bats contre la commande de flaps, sans parvenir à enclencher la troisième coche. Le temps que je lève les yeux, j'ai déjà passé l'axe de la piste. Je laisse les flaps en deuxième position et je mets plein spoilers pour me replacer correctement dans la pente.
J'arrondis correctement je laisse le planeur perdre son énergie, je suis près du sol, j'entends la roue qui frotte le sol et cela me fait tirer légèrement sur le manche. Erreur : je fais une ballonne, je me déconcentre et fait un beau rebond :(
Décidément pas facile les atterrissages. Je fais le débriefing avec Pierre qui a vu mon décollage et mon atterrissage.
A retenir pour ce vol : toujours se remettre en question avant un vol, et surtout ne pas surestimer ses compétences : ça évite les mauvaises surprises!!!
Je fait mes checks tranquillement, je suis plutôt confiant... Un peu trop peut-être.
Dès le décollage, je me fais une grosse frousse. Le vent est de face et le planeur décolle TRES rapidement. Je comprends maintenant ce que m'avait dit Gabriel la semaine passée! J'ai mis trop de palonnier pour contrer un vent de travers inexistant. Surpris par la vitesse du décollage, j'applique une légère pression sur le manche vers l'avant, je corrige en même temps avec le palonnier pour remettre le planeur dans l'axe. Bref, vraiment rien de grave mais de quoi me remettre les deux pieds sur terre (façon de parler :P ).
Je me concentre donc sur mon vol : bris de câble, à droite, à gauche, demi-tour, circuit modifié, circuit normal... Ouf, on respire de nouveau. Je largue à 3000 pieds et je pratique mes virages. La mise en virage se passe bien, que cela soit en faible ou forte inclinaison. Par contre, je n'arrive jamais à sortir pile-poil sur le but que je m'étais fixé. C'est soit un peu trop tôt, soit un peu trop tard... Comme il n'y a personne pour le voir, je me dis que ce n'est pas si pire :D
Déjà 2000 pieds, je me dirige vers l'entrée du circuit. Le début circuit se passe bien, arrivé en base, je mets mi-spoiler pour ajuster ma finale correctement. Il y a un léger vent de face, je tourne un peu trop tôt, de peur de trop descendre en finale. J'essaie de sortir la troisième coche de flaps avant de passer en finale, je suis haut et certain de faire la piste. Je me bats contre la commande de flaps, sans parvenir à enclencher la troisième coche. Le temps que je lève les yeux, j'ai déjà passé l'axe de la piste. Je laisse les flaps en deuxième position et je mets plein spoilers pour me replacer correctement dans la pente.
J'arrondis correctement je laisse le planeur perdre son énergie, je suis près du sol, j'entends la roue qui frotte le sol et cela me fait tirer légèrement sur le manche. Erreur : je fais une ballonne, je me déconcentre et fait un beau rebond :(
Décidément pas facile les atterrissages. Je fais le débriefing avec Pierre qui a vu mon décollage et mon atterrissage.
A retenir pour ce vol : toujours se remettre en question avant un vol, et surtout ne pas surestimer ses compétences : ça évite les mauvaises surprises!!!
mardi 17 juillet 2007
Et après... ?
Une fois le solo effectué, on peut se demander ce qu'il se passe. Il ne faut pas s'imaginer que la formation est terminée, bien au contraire, elle ne fait que commencer. Voici la politique du club concernant les vols solo d'un élève-pilote :
->Donc pas de vol si pas d'instructeur. En plus dans mon cas, il faut que je valide mes atterrissages vent de travers.
->La formation continue, il faut se fixer un but avant chaque vol et s'auto-évaluer. L'auto-évaluation ne devrait pas poser de problème, c'est déjà de cette facon que les vols précédents se passaient.
Et voilà un élève qui n'est pas laissé à lui-même. Pour ce samedi, je pense que je vais travailler mes virages avec sortie sur un cap précis.
VIVEMENT SAMEDI !!!! :)
L'instructeur qui prend la charge de te superviser est responsable de toi. Il doit être local du terrain et t'avoir à l'oeil, mais dans certains cas le contact radio est suffisant.
->Donc pas de vol si pas d'instructeur. En plus dans mon cas, il faut que je valide mes atterrissages vent de travers.
Idéalement, tu devrais avoir une mission pour chaque vol, rester en l'air pendant 2 heures n'en étant pas vraiment une. Tu dois pratiquer les trucs que nous ferons au test en vol : virage faible, moyen, fort, décrochage, vrille, glissade, etc.
Auto-debrief toi rendu au sol et demande si un instructeur a vu ton décollage/atterrissage pour avoir ses commentaires.
->La formation continue, il faut se fixer un but avant chaque vol et s'auto-évaluer. L'auto-évaluation ne devrait pas poser de problème, c'est déjà de cette facon que les vols précédents se passaient.
Aussi, à chaque 5 vols solos, il faut remonter en double pour faire un suivi de la progression.
Et voilà un élève qui n'est pas laissé à lui-même. Pour ce samedi, je pense que je vais travailler mes virages avec sortie sur un cap précis.
VIVEMENT SAMEDI !!!! :)
dimanche 15 juillet 2007
Résumé...
Voici quelques nombres pour résumer ma formation :
Voler de ses propres ailes -> Ca n'a pas de prix :)
Voler de ses propres ailes -> Ca n'a pas de prix :)
samedi 14 juillet 2007
Vol #43 : Guêpe dans le cockpit!
Aussitôt posé, aussi prêt à repartir pour mon sixième vol de la journée. Suite à un briefing de Gabriel, je m'installe dans le planeur. Ailes horizontale, câble tendu, et on vole à St Dominique. Le planeur décolle tranquillement, lorsque je sens une "bête" qui me taquine le front. Je fais un geste de la main, pour entendre un "bzzz" pas très rassurant. Je lève la tête et je vois collé à la verrière une guêpe!!! Le temps que je remette les yeux devant, je suis déjà bien trop haut par rapport au remorqueur, qui lui n'a toujours pas décollé!!! Petit moment de panique : je replace le planeur derrière le remorqueur, jette un bref coup d'oeil à la guêpe qui a l'air tranquille. Je suis à 30 pieds sol, j'ai la main près de la poignée de largage... Décision : pilote. Au pire, la guêpe te pique, sinon, profite de ton premier vol solo. Ha oui, j'avais oublié de le préciser, mais pour ce vol, Gabriel est resté au sol!!! Je suis donc tout seul dans le planeur.
Durant tout le remorquage, je me dis ce que je ferais en cas de bris de câble : devant, à droite, à gauche, en avant à droite, demi-tour par la gauche, circuit modifié avec virage par la gauche. Une fois à 1600 pieds, la tension se relâche un peu, si le câble brise maintenant, je peux rejoindre le circuit "normal".
La guêpe a pris domicile ailleurs que dans mon champ de vision, je l'oublie donc. Je me laisse tranquillement monter jusqu'à 2800 pieds.
Vérifications pour le largage, et je largue. Je dégage par la droite, flaps à 0, roue rentrée, et je trime pour le vol. Le planeur est beaucoup plus "sensible" (vif serait un peu trop excessif) aux commandes, tout comme Gabriel me l'avait dit. Je reste tout près de la piste et je fais des beaux virages à faibles inclinaisons pour commencer puis à grande pour vérifier le comportement du planeur. En virage à 45, le planeur est vraiment stable ce qui me surprend. J'en profite pour jeter un oeil derrière moi. Et oui, je suis vraiment tout seul!!!
Pendant ces courtes lignes droites, je pense à mon père, il serait tellement fier de savoir où je suis en ce moment. Je me dis que d'ici un an, je serai peut-être dans le même planeur avec lui à ma place et moi en place arrière... Je me concentre sur mon vol.
Je continue mon tricotage jusqu'à être prêt à rejoindre le circuit.
Appel radio et vérifications SWAFTS. J'allonge un peu mon vent arrière me trouvant trop haut. Je vérifie ma vitesse en base : 60kts. Oups un peu trop rapide, je corrige. Virage en finale, je pense au gradient, et ne sors donc que très peu de spoilers. En effet, le gradient me fait bien chuter. J'arrondis un peu trop et touche encore une fois avec trop de vitesse. Je dégage, je freine, je mets l'aile basse et souffle un gros coup.
Ca y est : la glace est brisée! Un beau vol de 17 minutes que je ne suis pas prêt d'oublier!
Fichier vol 43 : IGC, KML.
Quelques "images" souvenirs ;)
Barographe du vol solo.
Tracé du vol solo.
Durant tout le remorquage, je me dis ce que je ferais en cas de bris de câble : devant, à droite, à gauche, en avant à droite, demi-tour par la gauche, circuit modifié avec virage par la gauche. Une fois à 1600 pieds, la tension se relâche un peu, si le câble brise maintenant, je peux rejoindre le circuit "normal".
La guêpe a pris domicile ailleurs que dans mon champ de vision, je l'oublie donc. Je me laisse tranquillement monter jusqu'à 2800 pieds.
Vérifications pour le largage, et je largue. Je dégage par la droite, flaps à 0, roue rentrée, et je trime pour le vol. Le planeur est beaucoup plus "sensible" (vif serait un peu trop excessif) aux commandes, tout comme Gabriel me l'avait dit. Je reste tout près de la piste et je fais des beaux virages à faibles inclinaisons pour commencer puis à grande pour vérifier le comportement du planeur. En virage à 45, le planeur est vraiment stable ce qui me surprend. J'en profite pour jeter un oeil derrière moi. Et oui, je suis vraiment tout seul!!!
Pendant ces courtes lignes droites, je pense à mon père, il serait tellement fier de savoir où je suis en ce moment. Je me dis que d'ici un an, je serai peut-être dans le même planeur avec lui à ma place et moi en place arrière... Je me concentre sur mon vol.
Je continue mon tricotage jusqu'à être prêt à rejoindre le circuit.
Appel radio et vérifications SWAFTS. J'allonge un peu mon vent arrière me trouvant trop haut. Je vérifie ma vitesse en base : 60kts. Oups un peu trop rapide, je corrige. Virage en finale, je pense au gradient, et ne sors donc que très peu de spoilers. En effet, le gradient me fait bien chuter. J'arrondis un peu trop et touche encore une fois avec trop de vitesse. Je dégage, je freine, je mets l'aile basse et souffle un gros coup.
Ca y est : la glace est brisée! Un beau vol de 17 minutes que je ne suis pas prêt d'oublier!
Fichier vol 43 : IGC, KML.
Quelques "images" souvenirs ;)
Barographe du vol solo.
Tracé du vol solo.
Vol #42 : Mais où est le vent?
La fin de journée aidant, le vent est quasiment nul. J'en profite pour faire un autre vol avec Gabriel. Cette fois-ci cela se passe vraiment mieux. J'ai fait un petit rebond au décollage, mais rien de trop grave. L'atterrissage se passe mieux, normal, plus de vent. Même sans vent, j'ai du mal à faire un atterrissage parfait. Je touche le sol encore une fois avec trop de vitesse.
Fichier vol 42 : IGC, KML.
Fichier vol 42 : IGC, KML.
Vol #41 : Vent de travers (ter)
Bon, comme à l'habitude de la journée, le vent est encore perpendiculaire à la piste. L'atterrissage me donne encore des maux de tête... Cette fois-ci c'est le gradient de vent qui me pose problème. Je sais que je vais l'avoir arrivé en courte finale, mais pourtant, juste avant, je me trouve trop haut, sort les aef', attrape le gradient et me retrouve donc trop bas. Bref, je touche avant mon point d'aboutissement.
Pffff, j'ai l'impression de stagner.
Fichier vol 41 : IGC, KML.
Pffff, j'ai l'impression de stagner.
Fichier vol 41 : IGC, KML.
Vol #40 : Vent de travers (bis)
Vol #39 : Vent de travers
Vol pour un tour de piste. Le vent est toujours présent et toujours perpendiculaire à la piste :( Je ne mets pas l'aile basse côté vent et je me fais avoir au décollage. Je suis encore trop haut pour l'atterrissage. En finale, je pense à mettre l'aile basse mais pas du bon côté :( Je me déporte donc trop en finale et me pose donc "à côté".
Au débriefing, Gabriel me dit qu'avec un vent de face, il m'aurait laissé partir solo, mais qu'avec les conditions actuelles, je devrais travailler mes atterrissages...
Au débriefing, Gabriel me dit qu'avec un vent de face, il m'aurait laissé partir solo, mais qu'avec les conditions actuelles, je devrais travailler mes atterrissages...
Vol #38 : Check solo
Beau vent de travers pour ce premier vol. Gabriel me dit de larguer vers 3000. Vérifications ASCOTT et c'est parti pour une vrille à droite. Cette fois-ci lorsque Gabriel me demande de sortir, je mets franchement le pieds dans le fond et ça fonctionne ;) Ensuite spirale à gauche, suivi d'un décrochage moyen en perdant le moins d'altitude possible. Je raccroche le planeur un peu trop tôt, ce que ne manque pas de remarquer Gabriel. J'aurais donc le droit à un second décrochage ;)
Le reste du vol se passe bien. Je suis un peu trop haut en vent arrière et je n'allonge pas assez. En finale, le gradient est vraiment fort et le vent de travers ne m'aide pas beaucoup. L'atterrissage est moyen, mais dans l'ensemble, je suis plutôt satisfait de ce vol.
Le reste du vol se passe bien. Je suis un peu trop haut en vent arrière et je n'allonge pas assez. En finale, le gradient est vraiment fort et le vent de travers ne m'aide pas beaucoup. L'atterrissage est moyen, mais dans l'ensemble, je suis plutôt satisfait de ce vol.
samedi 7 juillet 2007
Vol #37 : Menu spécial ;)
Vrille ou spirale, au choix!
Troisième vol de la journée avec Eric cette fois-ci. Il me demande ce que je veux faire, je lui dis que je n'ai pas réussi à "attraper" Gabriel avant qu'il ne parte. "Pas de problème, il m'a briefé", me répond-il. :( Ça veut dire que je vais en baver :P
Au menu : "Je vais prendre les commandes, mettre le planeur dans une situation, dès que tu la reconnais, tu me le dis et si c'est bon, tu en sors". Tout un programme!
La manche à air est pas mal à l'horizontal, complètement perpendiculaire à la piste :( Le problème des "petits" aérodromes, c'est qu'il n'y a qu'une seule piste, alors on fait avec le vent. L'avantage, on apprend à décoller dans des conditions plus "difficiles".
Le décollage se passe bien, j'ai du mal à bien me concentrer sur mon remorquage, alors je me retrouve souvent "hors-position". Je largue à 2800 pieds, Eric me demande de faire les vérifications ASCOTT et il prend les contrôles. Petit passage parlé:
Réponse "Ok, SORS!". Je reprends les contrôles et sort de la spirale.
Deuxième exercice. La vitesse diminue, en virage, je m'attends à une autre spirale, dès que je sens que le planeur a trop de vitesse, j'annonce une spirale et je sors. Malheureusement, ce n'était pas encore une spirale. J'ai tout de même pris les contrôles et mis le planeur dans une situation plus sécuritaire.
Nous sommes maintenant trop bas pour faire d'autres exercices, direction la vent arrière. Pas de commandes bloquées lors des checks ;) l'atterrissage se passe bien, je "rebondis" encore un petit peu, toujours et encore cette mauvaise tendance de ne pas refuser le sol!
Lors du débriefing, je dis à Eric qu'il m'a bien eu, j'étais vraiment persuadé partir en vrille lors du premier exercice!!!
Cela sera mon dernier vol de la journée, le vent est vraiment fort et je voudrais faire mes autres vols avec Gabriel, qui est parti en Grob jusqu'à Québec!
Troisième vol de la journée avec Eric cette fois-ci. Il me demande ce que je veux faire, je lui dis que je n'ai pas réussi à "attraper" Gabriel avant qu'il ne parte. "Pas de problème, il m'a briefé", me répond-il. :( Ça veut dire que je vais en baver :P
Au menu : "Je vais prendre les commandes, mettre le planeur dans une situation, dès que tu la reconnais, tu me le dis et si c'est bon, tu en sors". Tout un programme!
La manche à air est pas mal à l'horizontal, complètement perpendiculaire à la piste :( Le problème des "petits" aérodromes, c'est qu'il n'y a qu'une seule piste, alors on fait avec le vent. L'avantage, on apprend à décoller dans des conditions plus "difficiles".
Le décollage se passe bien, j'ai du mal à bien me concentrer sur mon remorquage, alors je me retrouve souvent "hors-position". Je largue à 2800 pieds, Eric me demande de faire les vérifications ASCOTT et il prend les contrôles. Petit passage parlé:
Planeur en ligne droite, la vitesse baisse.
La vitesse baisse encore, on risque de partir en vrille.
On commence à tourner tout doucement, la vrille s'en vient.
LA VITESSE AUGMENTE, c'est une SPIRALE!!!
Réponse "Ok, SORS!". Je reprends les contrôles et sort de la spirale.
Deuxième exercice. La vitesse diminue, en virage, je m'attends à une autre spirale, dès que je sens que le planeur a trop de vitesse, j'annonce une spirale et je sors. Malheureusement, ce n'était pas encore une spirale. J'ai tout de même pris les contrôles et mis le planeur dans une situation plus sécuritaire.
Nous sommes maintenant trop bas pour faire d'autres exercices, direction la vent arrière. Pas de commandes bloquées lors des checks ;) l'atterrissage se passe bien, je "rebondis" encore un petit peu, toujours et encore cette mauvaise tendance de ne pas refuser le sol!
Lors du débriefing, je dis à Eric qu'il m'a bien eu, j'étais vraiment persuadé partir en vrille lors du premier exercice!!!
Cela sera mon dernier vol de la journée, le vent est vraiment fort et je voudrais faire mes autres vols avec Gabriel, qui est parti en Grob jusqu'à Québec!
Vol #36 : Ca coince
Je repars directement, il n'y a personne en attente. Le décollage est correct, avec un vent de l'ouest qui commence à se lever. Je large à 2100 pieds au milieu des "nuages". Le plafond est vraiment bas aujourd'hui. Je navigue entre les nuages, je ne trouve absolument rien qui vaille. Le temps de le dire et je me retrouve en vent arrière. Je fais mes checks : straps, wheel, wind, airspeed, flaps, traffic, spoilers : sortis, verr... Argh, ça force pour les rentrer!?! Gabriel me dit : "Ils sont bloqués, continue le vol". Je raccourcis ma vent-arrière, mais un peu trop tôt, j'allonge un peu la base, je suis toujours trop haut. En finale, pour perdre de l'altitude, je fais déraper le planeur, je redresse, arrondis et posé.
Là encore, cela va vraiment vite. Je suis assez content, Gabriel m'a repris verbalement lors de la base, mais sinon, je trouve que cela a bien été.
Reste à trouver ce qu'il me réserve pour la prochaine fois ;)
Là encore, cela va vraiment vite. Je suis assez content, Gabriel m'a repris verbalement lors de la base, mais sinon, je trouve que cela a bien été.
Reste à trouver ce qu'il me réserve pour la prochaine fois ;)
Vol #35 : Encore le câble.
Journée avec une météo plutôt pourrie... :( Les prévisions sont de 40% de possibilités de précipitations. J'arrive au terrain à 8h45. Le temps de sortir le planeur, de faire le DI et je décolle à 9h50 avec Gabriel.
Durant le trajet pour venir au terrain Gabriel me dit qu'il va m'en faire baver. Explications de sa part : "Tu ne t'es jamais mis dans le trouble quand c'est toi qui avait les commandes. D'habitude, les élèves se mettent au moins une fois tout seul dans une situation indélicate et on leur demande de s'en sortir. Pour toi, comme tu ne l'as jamais fait, on va te forcer la main pour voir comment tu vas réagir".
C'est bien sur à deux tranchants :
- je suis content de ne pas avoir fait trop d'"erreurs";
- je vais en baver aujourd'hui ;)
Le décollage se passe bien, au fur et à mesure, j'annonce mes intentions à Gabriel en cas de bris de câble. Tout droit, à gauche, tout droit par dessus les arbres. Le remorqueur entame son premier virage : demi-tour. Je demande ensuite à Gabriel : "et maintenant, le demi-tour est-il encore valide?". Réponse : "On va voir". PAF, bris de câble. Cette fois-ci, je ne perds pas mes moyens : planeur en situation de vol, j'y vais pour le demi-tour. Virage, release, spoilers, flaps. Tout s'enchaîne plutôt bien. Je suis encore un peu trop haut en base, donc je fais mon virage pour passer en finale un peu plus tard, tout en surveillant bien ma vitesse. Je m'aligne, je ne refuse toujours pas assez le sol.
Pffffiou, ça va vraiment vite dans ces situations. Je suis assez content de moi. Gabriel me dit que j'aurais pu faire un circuit modifié sur la 33 (je me suis posé sur la 15), ou encore, passer verticale de la piste et faire un circuit modifié sur la 15. J'ai pris la décision de faire demi-tour et je m'y suis tenu, ce qui est déjà pas si mal :)
Durant le trajet pour venir au terrain Gabriel me dit qu'il va m'en faire baver. Explications de sa part : "Tu ne t'es jamais mis dans le trouble quand c'est toi qui avait les commandes. D'habitude, les élèves se mettent au moins une fois tout seul dans une situation indélicate et on leur demande de s'en sortir. Pour toi, comme tu ne l'as jamais fait, on va te forcer la main pour voir comment tu vas réagir".
C'est bien sur à deux tranchants :
- je suis content de ne pas avoir fait trop d'"erreurs";
- je vais en baver aujourd'hui ;)
Le décollage se passe bien, au fur et à mesure, j'annonce mes intentions à Gabriel en cas de bris de câble. Tout droit, à gauche, tout droit par dessus les arbres. Le remorqueur entame son premier virage : demi-tour. Je demande ensuite à Gabriel : "et maintenant, le demi-tour est-il encore valide?". Réponse : "On va voir". PAF, bris de câble. Cette fois-ci, je ne perds pas mes moyens : planeur en situation de vol, j'y vais pour le demi-tour. Virage, release, spoilers, flaps. Tout s'enchaîne plutôt bien. Je suis encore un peu trop haut en base, donc je fais mon virage pour passer en finale un peu plus tard, tout en surveillant bien ma vitesse. Je m'aligne, je ne refuse toujours pas assez le sol.
Pffffiou, ça va vraiment vite dans ces situations. Je suis assez content de moi. Gabriel me dit que j'aurais pu faire un circuit modifié sur la 33 (je me suis posé sur la 15), ou encore, passer verticale de la piste et faire un circuit modifié sur la 15. J'ai pris la décision de faire demi-tour et je m'y suis tenu, ce qui est déjà pas si mal :)
lundi 2 juillet 2007
Vol #34 : Simili bris
Nicholas en a assez vu lors du vol précédent, il me dit qu'il faut que je fasse un bris de câble "droit devant". Il prend un 4 roues et va vérifier l'état de la piste de dégagement. Malheureusement, le champ n'est pas en état, cela sera pour une prochaine fois.
Je décide malgré tout de faire un autre vol, c'est toujours de l'entraînement de pris. Lors de mon check pré-vol, Nicholas applique des pressions sur les contrôles pour voir si je fais mes vérifications correctement. Je sens que cela force mais me doutant que c'est Nicholas qui "gêne" je ne réagis pas.
BIIIIIIIIIIIP mauvaise réponse. Je suis le pilote à bord, je dois m'assurer que tout est correct!
Le décollage se passe mieux, avec encore deux petits bonds :(
Nicholas me demande à quelle altitude je veux larguer, je lui réponds 2000 pieds. Il me conseille 2500, j'acquiesce.
Le remorquage se passe bien mais je me fais encore bien brasser par les turbulences mécaniques. Et à 2300 pieds : PAF, le câble part ???
Ok bris de câble -> je regarde mon dégagement à droite : ok. Je rentre les flaps, la roue, et je m'apprête à dégager sur la droite en vérifiant à nouveau. Au même moment, Nicholas applique une pression pour dégager à droite. Une fois le planeur en situation de vol, Nicholas me dit qu'il a bien sentit que j'allais virer mais que j'aurais du le faire un petit peu plus tôt.
Le reste du vol se passe bien, tout comme l'atterrissage.
Bref, deux bons petits vols.
Je décide malgré tout de faire un autre vol, c'est toujours de l'entraînement de pris. Lors de mon check pré-vol, Nicholas applique des pressions sur les contrôles pour voir si je fais mes vérifications correctement. Je sens que cela force mais me doutant que c'est Nicholas qui "gêne" je ne réagis pas.
BIIIIIIIIIIIP mauvaise réponse. Je suis le pilote à bord, je dois m'assurer que tout est correct!
Le décollage se passe mieux, avec encore deux petits bonds :(
Nicholas me demande à quelle altitude je veux larguer, je lui réponds 2000 pieds. Il me conseille 2500, j'acquiesce.
Le remorquage se passe bien mais je me fais encore bien brasser par les turbulences mécaniques. Et à 2300 pieds : PAF, le câble part ???
Ok bris de câble -> je regarde mon dégagement à droite : ok. Je rentre les flaps, la roue, et je m'apprête à dégager sur la droite en vérifiant à nouveau. Au même moment, Nicholas applique une pression pour dégager à droite. Une fois le planeur en situation de vol, Nicholas me dit qu'il a bien sentit que j'allais virer mais que j'aurais du le faire un petit peu plus tôt.
Le reste du vol se passe bien, tout comme l'atterrissage.
Bref, deux bons petits vols.
Vol #33
Arrivée tardive ce lundi de congé (14h00). Pas beaucoup de monde en piste, deux élèves et quelques vols de familiarisation.
C'est Nicholas qui s'y colle pour l'instruction aujourd'hui. Je me dis qu'il va falloir que je fasse attention au décollage. Cela ne manque pas... Encore des bonds au décollage. Le reste du vol se passe bien. Je largue vers 2400 pieds en pensant être passé dans une pompe. Malheureusement, je me suis trompé et je ne trouve que du négatif tout le reste du vol :(
Me voici donc rapidement en vent arrière. Je fais une mauvaise estimation de la vitesse du vent : j'annonce un 55kts pour se poser alors que le vent est perpendiculaire à l'axe de la piste (10 noeuds). Nicholas me corrige, et je confirme en voyant la manche à air. Le reste de l'atterrissage se passe bien, j'arrondis encore un petit peu trop "sec" mais je me récupère par la suite.
C'est Nicholas qui s'y colle pour l'instruction aujourd'hui. Je me dis qu'il va falloir que je fasse attention au décollage. Cela ne manque pas... Encore des bonds au décollage. Le reste du vol se passe bien. Je largue vers 2400 pieds en pensant être passé dans une pompe. Malheureusement, je me suis trompé et je ne trouve que du négatif tout le reste du vol :(
Me voici donc rapidement en vent arrière. Je fais une mauvaise estimation de la vitesse du vent : j'annonce un 55kts pour se poser alors que le vent est perpendiculaire à l'axe de la piste (10 noeuds). Nicholas me corrige, et je confirme en voyant la manche à air. Le reste de l'atterrissage se passe bien, j'arrondis encore un petit peu trop "sec" mais je me récupère par la suite.
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